RWA: Spécial Halloween!

---Groupe 3 ---

Après avoir quitté le salons, les membres du groupe 3 vagabondèrent dans la partie l’aile est du rez-de-chaussée, à la recherche d’une porte qui les mènerait à l’extérieur. Ils dénichèrent vite une porte à la peinture écaillée qui, avec son carreau brisé, laissait entrer des vignes qui s’enroulaient d’une façon macabre à l’intérieur de la maison.

- Si cette porte ne mène pas à l’extérieur, je suis le petit chaperon rouge. Commenta Yukimara.
- Tu serais marrant avec une cape rouge ! Sourit Aileen.

Miyu n’était pas du genre à écouter leurs bavardages. C’était une professionnelles. Elle s’occupa de sa tâche qui consistait à ouvrir cette porte. Elle tenta de tourner la poignée mais rien n’y fit. Nami, qui se tenait derrière elle, vint lui porter main forte.

- À mon avis, on ne pourra pas l’ouvrir de cette façon,...il faudrait couper la vigne.
- Oui mais avec quoi ? « Si seulement j’avais mon katana » pensa-t-elle avec amertume.

Nami regarda dans la pièce où ils se trouvaient. Il s’agissait d’une sorte d’entrepôt de toute sorte d’accessoires de maison : balais, sceaux, serpillère, bidons vides de produits ménagers, rien de bien utile dans le découpage de vignes…À moins que…le blond fourragea dans la pile d’outils divers et en ressortit une paire de cisailles rouillées…Que faisaient une paire de cisailles dans la maison ?... Mystère. Il se redressa et les montra à Miyu qui les regarda avec un mince sourire.

- Elles sont toutes rouillées. À mon avis, on ne pourra pas en faire grande chose…
- Quoi ? Fit Yuki, finalement intéressé par la conversation. Ah, je peux le faire moi.

Nami lui tendit les cisailles à contre cœur et le voleur entreprit de couper les vignes qui entravaient la porte. Miyu l’examina en silence. Elle venait de le reconnaître ; c’était le voleur qu’elle avait un jour intercepté aux docs. Lui n’avait aucune chance de la reconnaître étant donné son accoutrement actuel, mais elle elle l’avait parfaitement replacé dans sa mémoire.

Lorsque Yuki eut dégagé la porte, elle n’eut plus aucun support car les pentures, apparemment abimées par le temps, cédèrent et la porte tomba vers l’extérieur dans un fracas sourd et un nuage de poussière. Les quatre compagnons de fortunes se mirent à tousser lorsque la poussière atteignit leurs visages.

Aileen fut la première l’extérieur à contempler le jardin. C’était un panorama assez déroutant. La pelouse était envahie par des petites fleurs aux pétales noirs. Une balançoire grinçait doucement dans la brise, accrochée à un arbre biscornue. Dans le coin opposé, un petit carré de terre qui avait probablement jadis servi de potager mais qui était aujourd’hui triste et desséché s’alignait contre un mur de pierre lisse trop haut pour être escaladé. Au milieu du sol aride, un piquet de bois avait été planté pour une obscure raison. Au loin, comme si la cours ne prenait jamais fin, une lisière semblait s’étendre à l’infini. Serpentant jusqu’ à un petite cabane qui servait probablement de rangement, un chemin de pierres étrangement rouges, comme si elles avaient été tachées de sang.

Aileen frissonna. Ce décor ne lui inspirait rien de bon. Elle avait comme un mauvais pressentiment. Les trois autres la suivirent sur la petite galerie qui donnait sur la cours arrière. Ils contemplèrent le paysage comme Aileen l’Avait fait quelques secondes auparavant, puis Nami brisa le silence lourd qui s’était établi entre eux.

- Deux solutions s’offrent à nous…soit nous tentons d’escalader le mur qui délimite la propriété à droite et gauche, ce qui me semble un peu improbable considérant leur hauteur et l’absence d’outil, ou soit nous marchons dans ce boisé en espérant qu’il mène vers l’extérieur.
- Je vote pour le boisé. Trancha Miyu d’un ton froid. On ne peut pas escalader ces murs, la pierre à trop lisse. Et puis, ce bois doit bien mener quelque part. Jamais je ne croirai que quelqu’un a été assez cinglé pour faire construire un mur après un boisé de cet envergure.
- Bon, puisque les chefs en ont décidé ainsi...railla Yuki.

Aileen lui donna une baffe derrière la tête.

- Aïeuhhhh !
- Tais-toi et marche !

Les quatre adolescents empruntèrent le chemin de pierre rouge et le quittèrent pour pénétrer dans le boisé.

[Bon, que le carnage commence xD]


---Groupe 1---

- Est-ce qu’il y a encore beaucoup de marches, Edan ?
- J’en sais rien Makie.

Cela faisait un bon moment que les cinq compagnons descendaient les marches mouillées de condensation. À intervalle régulier, des gouttes d’eau vicié venait s’écraser ici et là, et allait parfois même jusqu’à éclaboussé l’un des aventuriers.

- Eek !!! J’ai reçu une goutte sur ma robe ! Gémit Mitsuki. Ah !! Et un autre sur ma joue…mon maquillage va couler !!!
- Tenez, prenez mon mouchoir…fit Tamaki en lui tendant un mouchoir de soie.
- Oh merci !!! Fit Mitsuki en prenant le mouchoir et en s’épongeant le visage avec.
- Il faut juste espérer que l’eau n’éteigne pas nos chandelles ! Raisonna Aku qui lui, par malchance, avait reçu plusieurs gouttes d’eau dans ses cheveux jusque là impeccablement coiffés.

Edan, à la tête de la filée, fut le premier à contempler les murs humides du souterrain. Un semblant de tunnel s’allongeait sur ce qui semblait être toute la longueur de la maison. En largeur, cependant, le mur était percé de plusieurs portes à l’allure peu accueillante.

Le grand Kira s’approcha de la première porte qui se trouvait à quelques pas de la fin des escaliers. Il posa sa main sur la poignée et ouvrit la porte. Elle donnait sur une cave à vin, comme l’avait suggéré Reïzake, à quelques étages de là. Le Kira poussa un soupir.

- Nous allons devoir explorer ce tunnel au grand complet, et chaque pièce également. Peut-être que l’une de ces portes nous mènera vers l’extérieur. Quoi qu’il arrive, restez groupés. On ne veut pas se perdre.

Mitsuki regarda Edan avec admiration. Il était si sûr de lui... Aku quant à lui fit quelques pas en avant et se plaça à côté de son plus fidèle Kira.

- Allons-y ! Fit-il d’un ton qu’il voulait déterminé. Il prit la tête du groupe et ouvrit la seconde porte. Elle était vide à l’exception d’un petit tabouret aux pattes ébréchées placé au center de la pièce. Un profond malaise envahit Aku, comme si l’air lui-même était vicié, comme si une entité sournoise se cachait dans la pièce, à l’observer. Le punk referma la porte aussitôt.

- Rien là-dedans...

Tamaki lui jeta un regard intrigué mais ne souffla pas mot. Il avait lui aussi tenté d’ouvrir une porte un peu plus loin mais elle était restée hermétiquement fermée. Il avait cependant senti une forte chaleur émaner de par l’interstice sous la porte. Peut-être s’agissait-il d’une fournaise ? Mais il ne comprenait pas pourquoi elle était verrouillée. Il n’y porta pas énormément attention et suivit plutôt Nahe et Mitsuki qui continuaient à avancer. La chanteuse fut celle qui ouvrit la prochaine porte, une porte à l’allure métallique et à la poignée glacée...une chambre froide, à ce qu’il semblait, parce que lorsque la porte s’ouvrit dans un grincement métallique, vers l’intérieur, et que l’idole pénétra à l’intérieur, elle ressentit un immense froid l’envahir. Son souffle se transformait en vapeur devant son visage. Elle fit quelques pas à l’intérieur de la pièce pour observer se qui s’y trouvait en se frictionnant les bras...Des morceaux de viande conservé par l’air réfrigéré pendaient du plafond...c’était un spectacle morbide.

- C-c’est une chambre froide ici...p-pas de sortie....

Et au moment où elle faisait demi-tour pour ressortir de la pièce, la porte se referma en grinçant de la même façon que lorsqu’elle s’était ouverte, à la différence près qu’elle se scella dans un chuintement macabre. La flamme de la chandelle que Nahe avait à la main vacilla puis s’éteignit trsitement.

Tamaki, de l’autre côté de la porte, poussa un cri de panique.

- Nahe ?? Sort de là ! C’est dangereux !

Il tenta d’ouvrir la porte mais elle resta immobile.

- AIDEZ MOI ! NAHE EST ENFERMÉE DANS CE CONGELATEUR !!!!!!!!

Le DJ poussait de toutes ses forces sur la porte lorsqu’Aku et Edan arrivèrent en courant. Mitsuki, quelques pas derrière, regardait la scène d’un air angoissé. Combien de temps Nahe pourrait-elle restée dans la chambre froide sans souffrir d’hypothermie ?

- NAHE ? TU M’ENTENDS ? Cria Aku à quelques centimètres de la porte. ESSAIE D’OUVRIR LA PORTE DE L’INTÉRIEUR !!!!!!!

Nahe, de son côté, sentait la panique l’envahir. Il n’y avait pas de poigner de son côté de la porte. Et il faisait un froid mortel dans cette pièce. Elle n’avait pas du tout envie de finir comme ces morceaux de viande congelés ! Et dans sa tenue actuelle, elle n’était pas vraiment préparée à subir le froid !

- IL N’Y A PAS DE POIGNÉE !!!!!!

Edan, qui avait collé son oreille contre la paroi métallique de la porte, entendit la voix étouffée de Nahe.

- Je crois qu’elle a dit qu’il n’y a pas de poignée de son côté. On ne peut ouvrir la porte que de l’extérieur.
- Ah !! Mais qui aurait l’idée de construire une chambre froide sans poignée pour en ressortir ?? S’emporta Aku.
- C’est une vieille maison, commença Edan. Et puis, en général, ce genre de portes lourdes ne se referment pas d’elles mêmes....
- Qu’est-ce que tu veux dire par là ? Demanda Tamaki, au bord de l’hystérie, qui tentait toujours d’ouvrir la porte en poussant dessus de toutes ses forces.
- Rien de particulier...mais...c’est étrange que la porte se soit fermée d’elle-même.

Alors que les deux jeunes adultes joignaient leurs forces à celle de Tamaki, Mitsuki poussa un cri terrifié.

- Tu crois que...que...c’est hanté ?
- Je n’ai rien dit de tel !

Edan poussa un soupir résigné.

- Impossible d’ouvrir. NAHE ! TIENS BON D’ACCORD ?? NOUS ALLONS CHERCHER QUELQUE CHOSE POUR OUVRIR CETTE PORTE !!!

À l’intérieur de la chambre froide, les larmes aux yeux, Nahe entendit les échos de la voix d’Edan.

- D-D’ACCORD !!!!!

Elle tenta de son donner un ton courageux, mais au fon d’elle-même, elle était plutôt désabusée. La température de la pièce devait se situer aux alentours des 50 degrés Celsius sous zéro. À cette température, elle ne ferait pas long feu. Sachant que le corps humain est composé à 60% d’eau, combien de temps pourrait-elle tenir dans cette glacière avant de finir congelée ? Elle devait avoir confiance en ses compagnons...ils allaient la sortir de là...

Aku se tourna vers les autres.

- Quelqu’un doit rester ici pour lui tenir compagnie...pour lui donner du courage.
- Je vais rester et continuer à essayer d’ouvrir la porte. Fit Tamaki avec détermination. Il était hors de question qu’il abandonne Nahe Smith dans cette pièce où elle finirait par mourir de froid.

Les trois autres prirent un air grave.

- D’accord, concéda Edan. Je t’aurais bien proposé une chandelle mais malheureusement, c’est Nahe qui a la boite avec elle. Tu vas devoir rester dans le noir.
- Ce n’est pas ça qui va m’arrêter. Revenez vite d’accord ?
- T’inquiète pas.

Et ils partirent en vitesse, ouvrant toutes les portes qui se trouvaient sur leur passage afin de trouver un instrument qui permettrait d’ouvrir la porte mystérieusement verrouillée.

---Groupe2---

Lorsque Sakura, Reïzake et Yukon arrivèrent au grenier, ils ne furent pas surpris d’y trouver tout un fatras d’objets antiques, recouverts de poussière et de toiles d’araignées. Alors que Sakura fouillait les boîtes et coffres divers à la recherche d’on ne sais quoi, Reïzake s’approcha d’une grande fenêtre à la vitre lézardée. C’était une grande fenêtre circulaire qui donnait une vue plongeante sur la propriété entourée d’une muraille de pierre. Pas de sortie de ce côté-là. Le blond jeta un coup d’œil vers le boisé sombre qui s’étendait jusqu’au côté sud de la muraille. Il vit les membres du group trois qui s’apprêtaient à pénétrer dans le boisé.

- Hey ! Regardez, les autres sont à l’extérieur ! !

De sa position, Reïzake voyait parfaitement que c’était inutile de s’aventurer par là. Aussi, il voulu les prévenir : de toute la force de ses poumons, il leur cria que la petite forêt d’arbres se terminait sur un cul de sac. Mais ils n’entendirent pas.

Yukon, l’entendant s’époumoner, s’approcha de la fenêtre pour jeter un coup d’œil. Il se plaça à la gauche de Reïzake et observa les autres entrer dans la forêt. Il aperçu tout particulièrement Aileen qui se détachait du groupe par la blancheur de sa robe d’infirmière. Ce qu’elle était jolie !

- Hey ! Lança Sakura sur un ton joyeux. J’ai trouvé une lampe à l’huile qui fonctionne encore !

Alors que Reïzake se tournait pour sourire à Sakura, il sentit une force invisible le pousser vers la fenêtre. Une force invisible mais puissante qui le propulsa à travers la vitre lézardé dans un fracas de verre insoutenable et qui l’envoya dans le vide. Un sourire figé sur ses traits qui se transformèrent bientôt en un masque d’horreur. Sous les yeux horrifiés de ses deux compagnons, il plongea dans le vide.

- REÏZAKE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Sakura se précipita à la fenêtre mais Yukon la retint juste à temps. Il l’emprisonna dans ses bras pour l’empêcher de regarder par la fenêtre. Un craquement horrible se fit entendre jusqu’au dernier étage de la demeure.

- NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !!!!!!!!!!!!!!! Les larmes coulaient à flot sur les joues de Sakura. IL FAUT ALLER L’AIDER LÂCHE MOI !!!!!!!!!!!!!!

Yukon était pétrifié.

- Arrête ! Ça ne sert à rien de t’approcher de la fenêtre, tu risquerais de tomber toi aussi !
- LÂCHE MOI JE VEUX ALLER VOIR SI REÏZAKE VA BIEN !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Elle se débâtit avec véhémence.

- On va y aller...il faut juste prendre les escaliers.
- REÏZAKEEEEEE !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Les cris de Sakura étaient déchirants, comme ses sanglots. L’adolescent tenta de la calmer du mieux qu’il put, chassant sa propre terreur. Il conduisit la jeune fille aux cheveux bleus jusqu’aux marches de l’escalier.

- Nous allons redescendre et aller porter secours à Reïzake...

Sakura hocha la tête avec lenteur.

- Hey....où est la fille aux cheveux bruns ?

Il faisait bien sûr allusion à Moyaki. Sakura essuya ses larmes du revers de la main, prenant elle aussi conscience de l’absence de Moyaki.

- ...Je l’ignore...j’imagine qu’elle est restée en bas de marches ?

Avec un mauvais pressentiment, les deux adolescents redescendirent l’escalier en colimaçon qui les avait menés au grenier. Il n’y avait de trace Moyaki nulle part.

- Elle n’est pas là...fit valoir Sakura.

Yukon se gratta la tête. Mais où pouvait-elle bien être ? C’est alors qu’il remarqua une ombre étrange que la lumière de la lune projetait sur le palier...c’était une ombre qui se balançait lentement, comme celle d’un pendule ou bien d’une lampe accroché au plafond...inévitablement, il leva les yeux vers le plafond pour découvrir l’origine de cette ombre mystérieuse. Un cri d’horreur mourut dans sa gorge alors qu’il pointa d’une main tremblante le lustre qui pendait au milieu de la cage d’escalier. Sakura suivit son regard mais elle, pu retenir un cri perçant qui résonna dans toute la maison.

- NON !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Pendue au lustre, à l’instar de l’adolescent dans l’histoire qu’avait raconté Yukon, Moyaki, le visage blême, les membres inertes, se balançait doucement dans la lumière du clair de lune. C’en fut trop pour Sakura. Elle échappa la lampe à l’huile qui alla se fracasser sur le parquet dans un bruit de verre brisé. Heureusement qu’elle n’était pas allumée, sinon le tapis aurait pris feu. Sans demander son reste, elle détala dans les escaliers, manquant de tomber à plusieurs reprises.

- SAKURA ATTENDS !!!!!!! Yukon se jeta à sa poursuite. Mais lorsqu’il arriva au premier étage et qu’il s’apprêtait à descendre au rez-de-chaussée, il entendit du vacarme provenant du couloir à sa gauche. Il pivota pour contempler le dédale de portes qui s’étendait devant lui. Et si Sakura, dans sa panique, s’était trompée de chemin ? Elle avait du confondre les deux étages, ou bien elle n’avait juste pas fait attention. Il avança d’un pas décidé vers la source du bruit.

===

Prise d’une crise de panique, Sakura s’était précipitée par les escaliers afin de fuir la vue du cadavre qui s’offrait à elle. Déjà, au fond d’elle-même, elle savait que Reïzake avait très peu de chance de s’être sorti vivant de sa chute de quatre étages. Mais de voir un cadavre, là, sous ses yeux, c’en était trop pour elle. Dans sa fuite, elle s’était précipitée dans le couloir du premier étage. Sans aucune lumière pour la guider, elle avançait à tâtons. Elle tourna une fois à gauche, deux fois à droite et fini par percuter un grand objet lourd qui vacilla puis tomba par en avant, entraînant Sakura dans sa chute.

- Aïe !

Une douleur lancinante envahit son bras. Quel que fut l’objet, il s’était indéniablement brisé et un morceau tranchant avait blessé l’adolescente. Se relevant difficilement, elle ouvrit une porte qui se trouvait à quelques pas d’elle. Un rayon de lune vint éclairer le couloir. L’objet que Sakura avait heurté était une horloge grand-père dont la vitre avait volé en éclat. Un flot abondant de sang s’échappait de la profonde coupure que la collision avait causée. Des gouttes du liquide écarlate tombaient sur le carrelage de la pièce, détonant avec le décor nacré. Sakura tituba dans la pièce qui se révéla être une seule de bain baignée dans une lumière satinée qui filtrait par la fenêtre dénuée de rideaux. L’adolescente tourna avec espoir le robinet d’eau froide du lavabo. Une eau légèrement brouillée s’en échappa et la membre de la O.A.K entreprit de nettoyer sa blessure avec nervosité. Elle leva les yeux quelques instants pour jeter un coup d’œil à son reflet. Son visage était blême et ses yeux écarquillés par la frayeur. Elle avait encore perdu quelqu’un à qui elle tenait. Encore. Alors que les larmes lui montait à nouveau aux yeux, elle aperçut une silhouette menaçante dans le miroir, comme si quelqu’un s’était trouvé derrière elle. Elle pivota, paniquée. Personne. Elle fit quelques pas, fébrile, vers la baignoire... Elle était remplie d’eau. Mais...la maison n’était-elle pas supposée être abandonnée ? Elle fit un tour sur elle-même pour retourner à sa tâche mais la silhouette qu’elle avait aperçue dans le miroir se trouvait maintenant devant elle. Elle poussa un cri d’horreur mais n’eut pas l’occasion de réagir : la silhouette la poussa dans la baignoire remplie d’eau. Sakura se retrouva vite immergée. Elle se débâtit avec véhémence pour revenir à la surface mais une force invisible la maintenait sous l’eau.

« J’étouffe !!!! » pensa-t-elle en paniquant. « Je vais mourir ici...Sora....qui prendra soin de Sora ??? » Ses mouvements se firent plus lents au fur et à mesure que ses poumons se vidaient de l’air qu’ils contenaient. Lentement, Sakura ferma les yeux et sombra.

===

Dans le corridor, Yukon avait entendu le cri perçant que venait de pousser Sakura. Il accéléra le pas, passant de la marche rapide à la course. Avec sa lampe de poche, il repéra vite l’horloge grand-père fracassée et la porte entrouverte. Il se précipita dans la salle et faillit s’étaler sur le carrelage en glissant sur quelque chose d’humide...Il baissa les yeux : de l’eau ??

Le robinet du lavabo coulait toujours. Mais apparemment, ça n’était pas ce qui avait causé l’inondation. Il fit quelques pas en direction de la baignoire, le cœur battant à tout rompre. Il faillit crier à son tour. Dans l’eau maintenant paisible, Sakura reposait, les yeux fermés, le teint bleuté, la vie ayant quitté son corps.

Choqué, déboussolé, Yukon détala de la pièce en manquant à nouveau de s’étaler sur le parquet mouillé. Il reprit la direction des escaliers les descendit en trombe. Il n’avait jamais cru que toute cette histoire prendrait une telle ampleur. Il n’avait jamais imaginé que toutes les histoires qu’il avait racontées aux autres étaient vraies. Il n’avait jamais souhaité que les choses se passent de cette façon. Il n’avait jamais voulu tuer personne. Maintenant, la seule chose à laquelle il pensait, c’était à retrouver les autres pour les prévenir que trois de leurs amis avaient trouvé la mort. Il devait les retrouver au plus vite pour quitter ce lieu maudit !

Yukon déboula dans le salon désert. Il piqua à droite et découvrit la pièce à l’allure d’entrepôt qui menait vers l’extérieur. Il se précipita dans le jardin. Il n’atteignit jamais les autres.

---Groupe 3---

Personne n’entendit le cri de Reïzake, pas moins que l’effroyable craquement que provoqua sa chute de quatre étages. Ils pénétrèrent dans le boisé et marchèrent pendant un long moment. Personne ne dit mot ; les arbres tordus, les ronces, les racines emmêlées et les pierres dissimulées par la mousse étaient autant de raison de garder leur vigilance. Miyu avait retiré les chaussures à plates-formes dont l’avaient affublées les deux sœurs Koyama. Elle marchait pieds nus sur les petits cailloux et plantes épineuses mais cela ne la dérangeait pas outre mesure. Elle tenait les souliers par leurs rubans et les avait balancé par-dessus son épaule à la manière d’un sac à dos.

Ils marchèrent pendant une demi-heure, environ. Ils finirent par arriver à la conclusion tant redoutée : il n’y avait pas d’issue dissimulée dans le boisé. Yukimara fut celui qui arriva à cette conclusion le premier, en heurtant le mur de pierre de plein fouet.

- AÏE KUSO !!!!!!!!! Hurla-t-il en porta ses mains à son front meurtri.

Nami lui jeta un regard énervé.

- Tu ne regarde jamais où tu vas ?
- J’ai été distrait, espèce de frimeur !

Le voleur recula de quelques pas et contempla le mur d’un air résigné.

- Bon, il ne reste plus qu’à faire demi-tour...

Miyu ne les avait pas attendus. Elle avait déjà commencé à marcher en direction de la maison, à la seconde même ou elle avait vu le mur se dresser entre les arbres. Les autres lui emboitèrent le pas.

- Et nous voilà repartis pour une autre demie heure de marche ! Pesta Yuki.
- Yuki, arrête de te plaindre d’accord ? Le somma Aileen. Il faut ce qu’il faut pour sortir d’ici.
- Okay, ça va ! Fit-il d’un ton vexé.

Le reste du trajet se déroula dans le même silence total que pour le chemin inverse. Ils finirent inévitablement par revenir au petit chemin de pierres rouges. Alors que les trois autres marchaient d’un pas résolu vers la maison, Nami jeta un coup d’œil vers le mur de l’aile ouest. Ce qu’il vit lui retourna l’estomac...c’était comme une silhouette humaine, contorsionnée dans une position grotesque, démembrée, brisée...une silhouette humaine qui avait visiblement fait une chute fatale.

- A-attendez...fit-il d’une voix blanche.
- Qu’est-ce qu’il y a ?? Questionna Aileen, alarmée par le ton de Nami.

Elle fit face à son ami et remarqua son teint blême, son air atterré. Elle suivit la direction vers laquelle il regardait et son regard son posa implacablement sur le corps au pied du mur.

- God....no..... !

Les larmes lui montèrent aux yeux. Yukimara fut le plus brave du groupe. Il prit la tête de la procession et fut celui qui constata que le corps brisé était en fait celui de Reïzake.

- C’est Reïzake...fit-il légèrement tremblante.

Aileen se cacha le visage dans les mains, incapable de regarder le cadavre plus longtemps.

- C’est...horrible ! Comment est-ce qu’une chose pareille a pu se produire ???

Miyu regarda le corps de Reïzake en silence. Elle était habituée à ce genre de spectacles...c’était souvent elle qui les créait, d’ailleurs. Mais elle tuait des criminels, pas des gens bien. Elle avait beau être complètement désensibilisée face à la mort, c’était quand même effrayant à voir. Surtout que, même si c’était par une chute qu’il avait trouvé sa fin, ça ne donnait pas l’impression d’être un mort naturelle, ni même un accident.

Elle se pencha vers le corps inerte de Reïzake. Elle ne broncha pas devant les nombreuses coupures qui mutilaient son visage. Elle saisit un morceau de verre qui se trouvait sur l’herbe, à côté de lui. Elle l’observa pendant quelques secondes puis leva les yeux vers la fenêtre béante du grenier.

- À mon avis, quelqu’un l’a poussé.

Nami lui jeta un regard à mi chemin entre la consternation et le dégout.

- Qui aurait pu faire ça, Amber !? Les seules personnes qui se trouvaient avec lui étaient nos amis. Pourquoi est-ce que l’un d’eux l’aurait poussé ? Ça ne peut être qu’un accident voyons !
- Et l’idiot qui nous a amené ici ? Je trouve qu’il est louche.

Yukimara, qui était retourné aux côté d’Aileen au cas où elle se sentirait défaillir poussa un reniflement méprisant.

- C’est un idiot, pas un assassin.
- Pourquoi il nous a fait venir ici, alors ? C’est lui qui nous a défiés d’entrer non ?
- Et alors, qu’est-ce que ça prouve hein ?
- Je ne vois pas d’autre raisonnement possible. Ne me dit pas que tu crois à ces supposés fantômes qui hanteraient cette maison ?

Yukimara la dévisagea. Il venait de se rappeler pourquoi Miyu lui semblait si familière...sa voix, son attitude...c’était la fille qui avait mis une raclée à des contrebandiers....allez savoir pourquoi, cette constatation n’avait rien pour le rassurer.

- Yukon n’a rien à voir là dedans, hoqueta Aileen. Il nous a fait venir ici seulement pour s’amuser.

Miyu poussa un soupir énervé.

- Allons bon, d’accord. Peut-être qu’il est innocent. Mais vous ne me ferez pas changé d’idée : ce gars là a été poussé par la fenêtre.
- Qu’est-ce qui te fait dire ça ? Questionna Yuki, sur la défensive.

Nami, qui avait observé le corps pendant que les trois autres discutaient, pris Miyu de vitesse :

- Sa position.

La petite tueuse lui jeta un regard surpris, voir même appréciatif quant au fait qu’il ait remarqué le détail. Elle hocha la tête.

- Oui, la position du corps. Bon, c’est un peu difficile à dire maintenant mais regardez comment il est incliné : la tête vers le ciel. Couché sur le dos. C’est impossible que ce soit un suicide. Et un accident aussi, c’est assez improbable. Qui tombe par la fenêtre de cette façon ? Admettons qu’il aurait fait une chute dans le grenier, en trébuchant par exemple. Il aurait atterri tête la première, ou sur le ventre tout au moins.

Aileen avait écarté ses mains et avait jeté un coup d’œil au corps pour confirmer que, en effet, il ne pouvait pas s’agir d’un accident. Elle jeta un regard terrifié aux autres.

- Alors...

Elle déglutit.

- Nous avons vraiment un maniaque sur le dos ?

Miyu haussa les épaules d’un air incertain.

- On ne peut être sûrs de rien. Mais pour l’instant, on ferait mieux de retourner à l’intérieur et de retrouver les autres.

Elle se détourna du corps et, menant le groupe, elle prit la direction de la porte. Au fur et à mesure qu’ils approchaient, ils distinguaient plus nettement une forme qui se dessinait au milieu du potager desséché. Yuki déclara d’un ton nerveux :

- Je suis le seul à ne pas avoir remarqué cet épouvantail quand nous sommes sortis, tout à l’heure ?

D’un vif coup d’œil, Nami avait aperçu ce dont Yukimara parlait...il s’agissait du piquet qui était planté dans la terre, près du mur de pierre. Une forme humaine s’y dessinait, les bras en croix. Il eut un haut-le-cœur. C’était comme dans l’histoire que Yukon avait raconté.

- Non je hallucine...ça ne peut pas être réel.

Aileen poussa un cri d’horreur.

- YUKON !!!!!!!!!

Elle se laissa tomber au sol, le visage entre les mains.

- Je ne peux pas voir ça !!!!!!

Miyu, encore une fois la plus téméraire, s’approcha du corps accroché au piquet. Elle prit le pouls de l’adolescent et hocha la tête négativement. Ça n’était qu’un exercice de routine. N’importe qui aurait pu dire sans cela que Yukon était bel et bien mort. Du sang coagulait sur les plaies qui avaient été laissées par les pieux enfoncés sur ses bras et ses jambes. Sa tête pendait mollement sur son torse, inerte. Son masque de Zoro était accroché bizarrement sur son visage, déphasé par rapport à ses yeux ce qui lui donnait une allure grotesque d’épouvantail.

Yukimara eut un frison d’horreur. Qui pouvait être assez malade pour faire ce genre de choses ! Il fit quelques pas vers le cadavre et s’arrêta aux côtés de Miyu.

- J’espère au moins que tu vas admettre qu’il est innocent, maintenant ? Fit-il avec raideur.

Miyu ne répondit pas. Elle garda le silence pendant quelques secondes puis déclara, d’un ton sec :

- Innocent ou pas, nous avons tout de même un tueur sur les bras.

Nami, de son côté, tentait de réconforté Aileen du mieux qu’il pouvait. Il lui tapotait maladroitement l’épaule.

- Il...ne méritait pas ça...c’était...un....un idiot mais....il...il ne méritait pas de mourir !!

Tout en sanglotant, elle s’accrocha à Nami et se mit à pleurer sur son épaule. Le blond jeta un regard vers les deux autres, l’air de ne pas savoir comment réagir. Malgré la situation dramatique, Yukimara et Miyu gardaient leur sang froid.

- Si on a un assassin sur les bras, on va devoir s’armer pour se défendre. Dans cette remise là bas, il doit bien y avoir des objets utiles...une pelle, des objets de jardinages pointus, une hache peut-être ? On va s’en servir pour se défendre. Suivez-moi.

Sur ces mots qui se voulaient réconfortant et plein de force, Yukimara s’avança vers la remise de bois à la peinture écaillée. Miyu le suivit. Elle n’avait jamais autant regretté de ne pas avoir pris son katana. Jamais de sa vie. C’est pourquoi l’idée de se trouver d’autres armes de défense lui était plutôt très agréable.

Nami aida Aileen à se remettre sur pied.

- Ça va, tu peux marcher ? fit-il avec inquiétude.

Aileen hocha courageusement la tête, essuyant ses larmes du revers de la main. La croix noire qu’elle portait sous son œil gauche avait bavé. Nami eut un léger sourire : c’était comme la première fois qu’ils s’étaient rencontrés.

- Q-quoi ? Fit Aileen, intriguée.
- Ah..je..hem...je me rappelais notre première rencontre, c’est tout...fit-il en s’empourprant. Puis il se dépêcha de rejoindre Yukimara et Miyu, Aileen sur les talons.

--Groupe1--

- Alors ?
- Rien ici non plus…

Aku poussa un soupir exaspéré. Cela faisait quinze minutes que Mitsuki, Edan et lui ouvraient chaque porte du long couloir du sous-sol et en fouillait chaque recoin à la recherche d’un objet capable d’ouvrir la porte de la chambre froide ; sans succès. Ils étaient parvenus à un cul de sac et il ne restait plus que trois portes à ouvrir.

- Ça doit se trouver dans l’une de ces trois pièces ! Fit Edan d’un ton résolu. Ou bien Nahe est fichue.

Mitsuki ouvrit l’une des portes pendant que les deux jeunes hommes discutaient. Elle fouilla pendant quelques minutes puis poussa un cri.

- Qu’est-ce qu’il ya Mitsuki ? Questionna Aku, énervé. La petite diva a poussé des cris semblables plus tôt seulement, c’était parce qu’elle avait vu des rats passer.
- J’ai trouvé un pied de biche ! Fit-elle d’un ton triomphant en ressortant de la pièce, les cheveux et la robe recouverts de poussière.

Aku pouffa de rire tandis qu’Edan lui jetait un regard soulagé.

- Ah, nous sommes sauvés !

Il s’approcha de Mitsuki et elle lui tendit le pied de biche. Il le prit et de sa main libre, il secoua la poussière qui se trouvait sur ses cheveux. Mitsuki lui fit un sourire gêné.

- Je croyais que les filles comme toi étaient plutôt dédaigneuse ?
- C’est le cas…mais il y a des vies en jeu. Je suis prête à me salir…. Ah mais j’espère que Moya-nee-chan ne m’en voudra pas trop !!

Les deux autres levèrent les yeux au ciel.

- Allons sortir Nahe de la chambre froide !! Fit Aku avec détermination.

Ils repartirent en courant en direction de là où ils avaient laissé Tamaki. Ils le trouvèrent assis par terre, à côté de la porte, l’air défait.

- Qu’y a-t’il ?? Questionna Aku.
- Je…je lui parlait…à toutes les minutes…

Tamaki avait l’air très bouleversé et avait de la difficulté à articuler sa penser tant il avait la gorge nouée par l’angoisse.

- Elle a … arrêté de me répondre…

Des larmes envahirent ses yeux. Mitsuki, touchée par son désespoir, s’agenouilla à côté de lui et lui et posa une main réconfortante sur son épaule. Edan, le pied de biche à la main, commença à s’acharner sur la porte. Aku restaient de son côté à les regarder en silence. Il n’était pas certain de vouloir ouvrir cette porte pour découvrir le sort de Nahe. En même temps, il commençait à réaliser, même si cela lui semblait très improbable, que peut-être qu’il s’agissait réellement d’un esprit qui leur en voulait personnellement.

Aku remarqua finalement un détail qu’il aurait dû remarquer bien avant ; le silence. Ryuk n’avait pas dit un mot depuis un bon moment…peut-être parce que, étant donné le nombre de non kiras, il savait pertinemment que Aku ne lui répondrait pas ? Non…Ryuk ne se privait jamais de faire des commentaires exaspérants que seul Aku pouvait entendre. Le punk chercha son monstre du regard. Il n’était nulle part. D’ailleurs…ceux de Mitsuki et Edan non plus. Mais qu’est-ce qui se passait ici ??? Il aurait bien voulu le faire remarquer aux deux autres, mais Tamaki….

- Dites, vous n’avez pas l’impression d’avoir perdu quelque chose ?

Edan arrêta de s’échiner sur la porte pendant quelques secondes puis jeta un regard de compréhension à Aku. Il avait saisit le message.

- Hein ? Fit Tamaki. Il était le seul à ne pas pouvoir comprendre.

La porte s’ouvrit dans un vacarme grinçant. Edan figea et s’il n’avait pas tenu fermement le pied de biche, il l’aurait probablement échappé tant le spectacle qui s’offrait à lui était choquant. Nahe était accroupie au centre de la pièce, les membres bleus et recouvert d’une couche variante de givre. Ses paupières, à moitié closes, étaient presque translucides. Elle était morte, il n’y avait aucun doute là-dessus. Sa poitrine avait cessé de se relever, preuve qu’elle ne respirait plus. Edan détourna le regard en se mordant la lèvre inférieur.

- Nous….nous sommes arrivés trop tard….

Tamaki poussa un gémissement d’horreur.

- Nooooon….. !

Il se cacha le visage entre ses genoux repliés. Mitsuki, le visage figé par la peur, regarda Edan.

- Que fait-on, maintenant ?
- Et bien….on a tous vu qu’il n’y a pas d’issu par là. La seule chose que l’on peut faire, c’est remonter et…

Un bruit sourd se fit entendre à leur gauche et une vague de chaleur les frappa de plein fouet. Tamaki releva la tête et reconnu la porte qu’il avait tenté d’ouvrir tout à l’heure. Elle venait de s’ouvrir toute seule, pour aucune raison. Frison d’horreur. C’était comme dans l’histoire de Yukon. Des portes qui se verrouillent, d’autres qui s’ouvrent toutes seules, des gens qui meurent…C’était digne d’un vrai film d’horreur.

Edan marcha jusqu’à la porte pour voir l’intérieur de la pièce sur laquelle elle ouvrait. C’était une chambre sombre éclairée par la lueur rougeâtre d’un feu. En fait, le trois quart de la pièce était remplie par une immense fournaise qui devait chauffer une bonne partie de la maison. La porte de la fournaise était mystérieusement ouverte. Cela ne lui inspirait pas grand-chose de bon et il fit demi-tour en direction de la sortie de la pièce. Aku, qui avait gagné l’entrée de la pièce, regardait à l’intérieur d’un air curieux.

- C’est une fournaise, fit Edan afin que son chef n’ait à entrer dans la pièce à son tour.

Aku hocha la tête.

- Bon très bien, vient, on va remonter. Mitsuki et Tamaki ont déjà commencé à monter les marches…
- Oui….

Une force invisible l’empêcha d’aller plus loin. Une sorte de vibration dans l’air, un peu comme quand il fait très chaud et qu’on a l’impression de voir de l’eau danser au dessus d’une route asphaltée. Sauf que c’était bien réel. Elle se tenait là, dans la lueur orange du feu. Et à ce moment là, le punk sut que c’était ce qu’il avait cru percevoir dans la salle meublée d’un seul tabouret. Aku vit la forme humanoïde propulser Edan en direction de la porte ouverte de la fournaise.

- EDAN ????!!!!!!!!!!

La forme transparente s’évapora. Elle avait accompli son larcin : Edan avait reculé en titubant, et était tombé directement par la porte béante de la fournaise. Il poussa un cri déchirant alors que le feu commençait à s’attaquer à sa chair. La forme scintillante réapparut près de la porte, et Aku pu la voir distinctivement pousser sur celle-ci afin de refermer la fournaise. Sous le courant d’air que dégagea la porte en se refermant, les flammes explosèrent joyeusement.

Aku sortit de la pièce à reculons, paniqué et l’air hagard. La silhouette translucide avait disparu…du moins, c’était ce qu’il semblait. Mais il n’y avait aucune raison de dire qu’elle n’était pas toujours là, tapie dans l’ombre, à attendre la bonne occasion de tuer les autres intrus.

Le punk remonta les escaliers à la course, à coup de deux ou trois marches par enjambées. Il rejoint vite Mitsuki et Tamaki qui eux, montaient à une vitesse soutenue. Aku les poussa à aller plus vite.

- VITE! MONTEZ!!!!!!!!!

Paniqué, Tamaki et Mitsuki se mirent à courir eux aussi. À ce rythme, ils atteignirent vite la cuisine sans fenêtre. Aku le força à aller plus loin et ils s’arrêtèrent dans le salon, essoufflés.

- Mais enfin…..qu’est-ce….qui te prend…? Questionna Tamaki en tentant de reprendre son souffle.
- Edan…
- Hein? Edan???

Mitsuki poussa un cri de détresse.

- Qu’est-ce qui est arrivé à Edan????
- Mort….il a été poussé dans la fournaise…
- Attends, tu veux nous faire croire qu’il a été poussé dans la fournaise…mais tu es la seule personne qui était avec lui! Fit valoir Tamaki.
- Non! Il y avait cette…cette chose. Je ne sais pas ce que c’était ….c’était probablement un esprit…vous vous souvenez? Cette maison est hantée…je ne vois que ça. Deux personnes de noter groupe y sont passées. Et dans les deux cas, il s’agissait d’accidents plutôt douteux impliquant des portes qui s’ouvrent d’elles-mêmes ou bien qui se referment ensuite. Coïncidence??

Mitsuki, qui avait commencé à pleurer doucement, leva la tête vers Aku.

- Tu…crois vraiment à ces histoires de maison hantées?
- Je ne vois pas ce que ça pourrait être d’autre. Et puis, je suis certain d’avoir vu cette silhouette translucide.

Tamaki laissa tomber un soupir, angoissé. Il leva la tête vers la cage d’escalier en pensant aux autres qui étaient montés.

- Dites, on devrait peut-être aller chercher les au…

Dépité, il aperçu la silhouette de Moyaki qui tournoyait doucement, accrochée au lustre.
- …tres.

Aku suivit son regard et étouffa un juron. Quand à Mitsuki, elle poussa un cri encore plus perçant que lorsqu’elle avait appris la mort d’Edan, bascula par en arrière et s’écroula au sol ; elle avait perdu connaissance.

T'es horrible Nami xD

Et encore, t'as rien vu xDDD J'ai pas fini! 8D

Y'aura un mort par écrasement ?

Mouahaha j'adore! XD C'est vrai que ce serait cool que quelqu'un meurt par écrasement. x3

Quand tu disais que tu postais le début de la deuxième partie, je m'attendais à une petite lectue, pas à un truc énorme comme ça! XD Ça m'a prit près de deux heures à lire. x3 Si ce n'est que le début, j'ai vraiment hâte de voir la suite!^^

Hum....xD écrasement dans quel genre?

XDDDD Ouais au départ je n'avais pas prévu d'en mettre autant...j'ai mis tout ce que j'avais de prêt xDDDDDDDD Donc c'est pas mal plus que le début LOL

Bah genre il marche et là, y'a un canapé qui lui tombe dessus !
Ou une baignoire

XDDDDDDDDD Une baignoire xDDDDDDDDDDDDD

Ahh !! xD C'est trop drôle Ikki xD

(Chui en train de lire ta fic... mais la... chui dans le cours de journalisme, donc, jpense pas avoir le temps.... oh! C'est bientôt fini *_* Jvais le lire chez moi !! <3)

Je veuuuux la suuiiiiiiite! *même si je suis déjà morte T.T *

Je vous jure, j'étais tellement dedans que quand Rei est mort j'avais une larme et je "freakait" en même temps. Maintenant je vais rêver à ça toute la nuit ! XD!

Ça me touche ce que tu dis, Sakura ='D


AHAHA XD Tu vois la baignoire qui tombe du plafond et qui écrase mettons....Aku, et là, dans la baignoire, ya Sakura...xD''''' xDD Désolée. J'ai pas pu m'en empêcher.

Ouais voilà, et puis elle décroche la pendue en même temps

Moyaki est pendue au 4ième étage...XD Ça pourrait aussi être le lustre qui tombe sur Mitsuki avec Moyaki qui est toujours pendue après. XD

Nah ! jveux pas que Môyaki me tombe dessus ! è_é ... bah oui elle pourait... mais jveux pas que Tsuki meur comme ça ! J'veux une mort sadique !! Bon ! è_é Et quand elle va mourir (vue qu'elle n'a pas peur de la mort) (si elle sait si elle va mourir), ses yeux vont sintiller et elle va sourir et elle va dire: AKU C'EST LE CHEF DES KIRA!!! "Je vais enfin allé rejoindre ma petite soeur Môyaki (oui, elle a bien dit pour une fois petite!!) et j'vais marier Edan la haut ! x__x xD

Ça ma pris... je pnse deux heurs et demi lire la fic... et en plus, je l'avais imprimer... et amener à l'école pour que Môya puisse le lire (qu'elle n'a pas eu le temps.. domage...)

J'touvre tellement que tu écris bien ! Explication: Hier a minuit, je freakais et s'osait pas regarder dans le mirioire... xD Et comme toi Sakura, j'arrêtais pas de pleurer (ou rire xD)... Tu publis ça, et tu es riche xD

J'ai hâte à la suite !! <3

XD! TROP!

Quand je lisait je regardais un film avec une amie en même temps et je me suis même pas rendue compte qu'il avait bugué depuis 5 minutes tellement j'étais dans l'histoire! XD Mon amie me l'a fait remarquer.

Le lendemain quand je suis allée au toilette je tremblait en me fixant dans le miroir quand j'ai lavé mes mains xD!

J'étais tellement inspirée que j'ai fait un dessin de Saku devant le miroir, mes amies l'adorent xD! Elle m'ont presque toutes demandé de raconter comment les autres personnages de l'histoire mourraient quand j'ai rapidement resumé la mort de Saku, je crois que t'as des fans Nami! XD

Je posterais mon dessin plus tard ^^!

Ah !!! Moi aussi j'ai fait un (des) dessin (s) !!! <3 J'ai fait Môyaki pendu, Nahe congelé et Sakura dans le miroire ! =D J'ai aussi fait un dessin full nièseux avec Tsuki évanouie avec Môya pendu... mais lui c'est vraiment une niaiserie xD Jvais vous les mettres sur l'ordi... quand je vais avoir le temps xD

Voilà mon dessin, je vais essayer d'en faire d'autres ^^!

XD

Spoiler:

Le décor est affreux XD! Mais ça a jamais été mon truc les décors xD!

C'est beauu !!! (plus beau que le mien en tout cas xD) J'adore !!!! <3 T'es vraiment bonne (en dessin!!!) *o*

Tien.. ya un ninja en arrière de Sakura !

MDR! Je veux voir le tien >.
Comptez vous chanceux...avant on aurait dit E.T! XD

L0oll !! xD

(je suis en plein devoir... quand j'ai un ptit temps libre, je le scan !)

[Double poste]

Pendant tous se temps, Tsuki avait un cellulaire >_> Mais elle était tellement cruche qu'elle n'y a même pas pensée...

Fallais trop que je marque ça xD J'était trop cramper à cette idée... mais de toute façon, on le sais bien que si elle aurait eu un cell, il n'aurait pas foncitonner... et après comme par hasard, il sonne et il indique: Vous avez un appelle manquer (je pense que je me suis tromper de film/fic) xD joke !