Ah la la... Galère. u_u [PV: Uke-chan <3]

Le quai était bondé. Des centaines de gens se bousculaient, pour avoir une place assise dans le train, de telle sorte que Aku avait de la difficulté à se déplacer. Vraiment… Il avait fallu qu’il tombe en plein heure de pointe. Ça, ça venait de lui assombrir le moral. Et pourtant, ce jour-là avait bien commencé ! Il était allé au club d’escrime, et pour une fois, il était d’une bonne humeur. Mais voilà, ça venait de changer. Il regarda Ryûk se promener à travers les gens et, allez savoir pourquoi, ça l’énervait encore plus. Il soupira et replaça le sac qui contenait son équipement sur son épaule. Le train qui venait d’arriver repartit en laissant la moitié des gens qui se trouvaient là sur place, parce qu’il était déjà plein, probablement. Ça allait être long.

Aku décida qu’il allait aller s’asseoir sur un des bancs du quai. Il y en avait probablement un qui était libre, puisque les gens étaient tous pressés de rentrer chez eux et qu’ils étaient, pour la majorité, tous entassés les uns sur les autres, près de la voie. Et lui, il n’avait pas vraiment envie de s’écraser contre des inconnus. Alors, il alla s’asseoir et laissa aller la tête contre le mur. Il regretta rapidement ce geste et se redressa. Il n’y avait pas pensé tout de suite, mais en fait, le mur devait être plutôt sale… Il croisa les bras, tandis qu’un autre train arrivait, embarquait d’autres passagers, et repartait aussitôt. Pourtant, le quai ne semblait pas être un peu plus vide, car d’autres personnes arrivaient sans cesse. Aku se dit que peut-être qu’il devrait marcher, que peut-être, de cette façon, il perdrait moins de temps.

Puis, il y eut de l’agitation, un peu plus loin, dans la foule. Probablement deux personnes un peu trop impatiente. Pourtant, ce devait être comme ça assez souvent, non ? La foule. Lui, il n’y était pas habitué parce qu’il ne prenait pas le métro très souvent. Mais il n’y avait pas d’évènement particulier, aujourd’hui, alors ça devait être comme ça assez souvent. Il se leva pour aller voir se qui se passait, se fraya un chemin dans la foule. Il s’arrêta tout près d’où Ryûk flotta présentement et constata que deux personnes étaient en train de se bagarrer. Elles s’étaient probablement un peu trop bousculées et ça avait déclenché une bagarre. Quelque chose de pas très important. Bah, ça ne dura pas, de toute façon, deux agents vinrent les séparer. Aku se retourna pour retourner à son banc mais il percuta quelqu’un de tellement petit… qu’il ne l’avait même pas remarqué !

En pleine heure de pointe, le métro de Tokyo était inondé de travailleurs rentrant chez eux après une longue journée de travail. En temps normal, Nami ne prenait jamais le métro. C’était Ren qui s’occupait de l’intégralité de ses déplacements. Mais aujourd’hui était une situation particulière. Ren, qui était pourtant un majordome plus qu’assidu, avait eu une urgence familiale, sa mère étant souffrante venait d’entrer à l’hôpital, et avait dû s’absenter pour la journée. La famille Yamaguchi lui avait bien entendu accordé son congé plus que mérité. Après tout, il était un majordome si dévoué!

Nami aurait bien pu demander un autre conducteur; après tout, son père avait à sa disposition toute sorte de véhicule et un conducteur attitré pour chacun d’eux. Mais Nami n’en avait pas envie. Il y avait un lien particulier en Ren et lui, et si Ren était pour s’absenter, il pouvait très bien s’arranger pour se rendre au lycée en transport en commun. C’est ce qu’il avait fait. Maintenant, il devait rentrer chez lui et cela ne serait pas une mince affaire.

À cette heure, donc, il descendait les marches menant au quai bondé. Toujours vêtu de son uniforme scolaire, son sac d’école sur l’épaule, il se mêlait à la foule d’étudiants qui rentraient chez eux après une journée de cours. Mêlé ainsi à la foule, il se sentait vraiment choyés d’avoir toujours eu Ren à sa disposition, ce qui lui avait permis de rester à l’écart de ce genre d’expérience désagréable...le métro de Tokyo à l’heure de pointe, quelle horreur!!

Il était assez facile pour Nami de se faufiler entre les gens. En réalité, il était à la recherche d’un endroit où il pourrait attendre le métro en paix sans être bousculé par la foule. Soudain, il rencontra un regroupement un peu plus dense que les autres. Il n’arrivait pas à voir par-dessus les têtes, dû à sa taille (C’était exaspérant) mais aux sons qui provenaient jusqu’à lui, il pouvait imaginer que deux personnes s’étaient mises à se battre. Exaspéré par temps de barbarie primaire, Nami tenta à nouveau de se faufiler jusqu’à un espace moins bondé quand il fut percuté par un individu plus grand que lui (quelle surprise??)

« Vous pourriez faire attention où vous... » Commença le blond, mais lorsqu’il reconnu la personne qui venait de le heurter, il souhaita avoir fait comme si de rien n’était. C’était l'une des rares personnes qu’il souhaitait ne pas revoir de sitôt! « Sasaki-san?? »

HJ : Désolée, c’est pourri... x__x mais bon, c’est tout ce que je peux faire quand on me force à répondre dans la minute 8D XDD’’’

S’il avait pu s'attendre à ça... Aussi bien dire qu'il serait resté sur son banc, là-bas. De un, ça lui aurait évité une collision plus qu'indésirée. De deux, ça lui aurait probablement évité d'avoir à parler avec une des personnes avec lesquelles il n'avait particulièrement pas envie de discuter. Sans parler qu'il aurait très bien pu s'épargner le ton désagréable avec lequel le gamin l'avait abordé. Ouais, bon, c'est vrai, il aurait pu faire plus attention, mais comment il aurait pu savoir qu'il y avait un nain qui se cachait derrière lui? Il n'aurait pas pu, tout simplement. Et c'était pas sa faute, si y'avait des gens si petits, dans le monde. Il aurait du faire attention, oui. Mais il ne l’avait pas fait. Et comme c’était déjà trop tard pour le faire, Nami n’avait pas à le lui dire. Il le savait déjà, qu’il aurait du faire attention.

Et lorsqu’il se rendit compte que celui qu’il avait percuté, que celui qui lui parlait si désagréablement n’était autre que Matsumoto Nami, il le sut encore d’avantage. Aku n’aimait vraiment pas ce gamin… Il n’aimait pas beaucoup les gens en général, mais Nami était le genre de personne qui l’insupportait vraiment. A cause de son arrogance, à cause de ses opinions, à cause de son intelligence. Pourtant, ils se ressemblaient. C’était peut-être ça, d’ailleurs, qui le dérangeait tant chez Nami. Mais peu importe.

« Ah… Matsumoto-kun ? Quelle surprise ! Je suis désolé de t’avoir percuté… Je ne t’avais pas vu, en fait. »

Sur ces mots, Aku se demanda pourquoi il n’avait pas pris une autre ligne. Maintenant, il allait devoir faire la conversation à Matsumoto.

« C’est bondé, hein ? Je pense que ce serait presque mieux de marcher, avec autant de gens. Enfin, moi, j’habite pas trop loin, alors… Mais toi, qu’est-ce que tu fais ici ? Si ce n’est pas trop indiscret… »

Le blond vit Ryûk se rapprocher, alors. Il avait probablement envie d’écouter, il n’allait quand même pas manquer une occasion de se délecter de l’énervement d’Aku, hein. Il vint flotter près de Nami, sa face monstrueuse à une trentaine du visage du garçon, dévisageant Aku, alors que ses ailes traversaient un homme qui parlait au téléphone. Aku sentit sa frustration intérieure monter d’un cran. Il allait devoir discuter avec Matsumoto. Et il allait devoir le faire en étant observé par un monstrer qui le regardait en ricanant. Là, vraiment, bravo.

HJ: Duh, si t'essaie de me faire culpabiliser, c'est fichu xD Et il est très bien, ton post. Le mien, parcontre... Haha. Enfin, j'imagine que je vais me réhabituer, avec le temps.

Si les deux jeunes hommes croyaient n’avoir absolument aucun point en commun, ils avaient au moins cette antipathie qu’ils ressentaient l’un à l’égard de l’autre. Si ça n’avait été que de leur propre volonté, alors ils se seraient arrangés pour ne plus jamais avoir à se revoir. Pourtant, la vie ne va pas tout le temps comme on le souhaiterait. Il arrive qu’elle éloigne les gens que l’on voudrait garder auprès de soit et qu’elle s’acharne à toujours placé sur votre route ceux que vous préféreriez éviter.

Si Nami avait pu entendre les pensées de Aku, il aurait probablement ressentit encore plus de désagrément à cette rencontre désagréable. Le punk s’excusait d’une humble façon :

« Ah… Matsumoto-kun ? Quelle surprise ! Je suis désolé de t’avoir percuté… Je ne t’avais pas vu, en fait. C’est bondé, hein ? Je pense que ce serait presque mieux de marcher, avec autant de gens. Enfin, moi, j’habite pas trop loin, alors… Mais toi, qu’est-ce que tu fais ici ? Si ce n’est pas trop indiscret… »

Nami aurait bien voulu tout simplement faire comme si de rien n’était mais…Aku avait engagé la conversation, alors…que pouvais-t-il faire? Il aurait largement préféré tourner les talons. Pourtant, malgré son caractère plutôt solitaire, à la rigueur anti-social, Nami se plaqua un sourire « quel coïncidence! Content de te revoir! » sur le visage et dit :

« Ah, pas la peine de t’excuser. Avec cette foule, on na pas vraiment le choix de se marcher les uns sur les autres… »

Nami pris une pause puis répondit à la question de Aku.

« Oui, bien sûr, tu as raison. Cependant, j’habite un peu trop loin pour marcher jusqu’à chez moi. »

« Et mon chauffeur est en congé », se retint-il d’ajouter, même s’il mourrait d’envie de faire frustrer Aku, pour une raison obscure. Très loin de se douter qu’un monstre volant flottait à une trentaine de centimètre de son visage, Nami continuait à exhiber son faux sourire. Il jeta un regard vers le sac que son interlocuteur tenait en bandouillère. Il le reconnaissait parfaitement; c’était un sac avec le logo du club d’escrime où ils s’étaient rencontrés.

« Ah, tu reviens du club d’escrime à ce que je vois? Dure entraînement? »

HJ: Buuh xD au moins j’aurai essayé. Et toi aussi arrête xD Ils sont bons tes messages =D Je suis full émue! Les gens viennent poster =’D

Aku aurait presque préféré que Nami tourne les talons. Il l’aurait peut-être trouvé extrêmement insolent, et peut-être qu’il aurait réussi à l’aimer encore moins qu’il ne l’aimait déjà. Mais au moins, il lui aurait été reconnaissant de lui épargner le supplice de devoir discuter avec lui. Vous vous dites que j’exagère? Et bien non, absolument pas.

Il observa le visage de Nami, qui arborait un des sourires les plus sympathiques qu’il ait vu. Vraiment! Et il se demanda si ce sourire était vraiment sincère. Nami ne devait pas avoir plus envie de le revoir que lui. Et alors, ils s’infligeaient mutuellement le supplice de devoir se tenir l’un en face de l’autre? Et ce, pour aucune raison valable. D’un côté, ça avait au moins l’attrait de pouvoir énerver Matsumoto. Et ça, ça faisait beaucoup plaisir à Aku. Et de l’autre côté... eh ben, il allait devoir l’endurer. Aku ne savait pas vraiment si ça en valait la chandelle. Mais c’est pas comme si il avait vraiment le choix, maintenant.

« Oh! Et tu habites très loin d’ici..? »

Pauvre Aku, il pouvait pas se douter que Nami habitait dans un des quartiers les plus riches de Tokyo. Enfin, « pauvre Aku ». En fait, il était probablement mieux de na pas le savoir.

Puis, Nami le questionna sur le club d’escrime, où Aku avait passé son après-midi. Aku se dit que c’était une drôle de coïncidence qu’il rencontre Matsumoto de nouveau alors qu’il revenait du club où ils s’étaient rencontrés. Même si, après tout, il allait plutôt régulièrement faire de l’escrime, alors ce n’était pas si extraordinaire que ça.

« Ah... Non, pas vraiment. Je vais faire de l’escrime seulement comme loisir, ce n’est pas vraiment un entraînement. Et toi, tu y es retourné, récemment? »

Au même moment, il entendit un nouveau train qui arrivait. Il regarda autour d’eux et remarqua qu’il y avait un peu moins de gens, tout à coup. Il ne s’en était pas rendu compte, à cause de Nami... [ :hinhin

JOKE xD]

« Oh... Matsumoto-kun, tu viens? On va peut-être avoir de la place dans celui-ci. »

HJ: Muhahaha... Smoking

Hahaha... ='D

Ah! L’hypocrisie! C’était uniquement pour bien paraître qu’Aku comme Nami restaient là à se faire la conversation. Chacun d’eux n’avait pas la moindre envie de s’entretenir avec l’autre et pourtant, ils restaient là à faire semblant d’être heureux de se revoir, à la limite d’être de bons amis. Mais pourquoi, exactement? Les gens dans le métro n’en auraient absolument rien eu à faire s’ils s’étaient parlé comme ils désiraient le faire, c’est-à-dire en exprimant le mépris qu’ils ressentaient l’un pour l’autre. Ils seraient aussi restés indifférents au fait que l’un d’eux tourne les talons et laissa l’autre planté là. Alors pourquoi s’imposaient-ils cette stupide torture psychologique de devoir côtoyer une personne insupportable? N’était-ce pas parce qu’en refusant de faire cela, en abdiquant, en disant « tu es trop désagréable pour moi », ils avouaient leur défaite face à l’autre? Alors au fond, ce petit jeu n’existait que pour la simple et bonne raison qu’il fallait déterminer qui jouait le mieux le jeu de l’amitié; le premier qui craquerait serait le perdant.

C’était aussi simple que cela. Celui qui réussirait paraître le plus sincère tout en réussissant à faire flancher l’autre gagnerait la partie.

C’était aussi ridicule que cela.

Et pourtant...c’était un jeu inconscient. Ni l’un ni l’autre n’abordait cette rencontre en se disant volontairement qu’il fallait gagner. C’était un peu comme un instinct qui les poussait à rester là, à faire semblant; comme s’ils avaient conscience de tous ce qui était implicitement compris dans cette discussion. Autant qu’ils se méprisaient mutuellement, autant qu’ils se ressemblaient...Chacun avait cette envie de se prouver supérieur à l’autre.

Parce qu’ils étaient semblables; parce qu’en même temps, ils étaient si différents l'un de l’autre. Parce qu’ils étaient des rivaux sans le savoir.

« Ah, à environ une trentaine de minute en voiture... » fit-il pour répondre à la question de Aku.

Nami se gardait bien de mentionner les quartiers riches; même avec une personne qu’il méprisait, il n’était pas du genre à frimer sur sa richesse. À vrai dire, les personne qui faisaient étalage de leur richesse, Nami les détestait...en fait, c’était plutôt le genre de son père de faire ce genre de chose...

Aku répondit à sa question puis en posa une à son tour...décidément, la discussion semblait vouloir s’éterniser....Au grand déplaisir de Nami.

« Non, ce n’est pas vraiment mon activité préférée. Je ne vais au club que quelques fois par mois, quand ma mère me demande d’y aller avec elle. »

L’arrivée du train déclencha une légère bourrasque de vent qui ébouriffa les cheveux de Nami. Il repoussa une mèche qui venait de lui bloquer la vue puis fit face à la proposition de Aku...

Il n’avait pas vraiment le choix de monter dans le train avec lui : il venait d’avouer qu’il habitait à une trentaine de minute en voiture, il ne pouvait pas sortir une excuse du genre « je vais marcher finalement! »

« Ah, oui! Espérons que l’on puisse trouver une place assise, ou que le train ne soit au moins pas trop bondé... »

Sur ces mots, le blond s’avança sur le quai à la foule clairsemé et attendit que le train s’immobilise. Nami attendit que les gens qui se trouvaient devant lui entre, puis jeta un regard pour savoir s’il restait de la place...Quelle chance! (Ou plutôt « quelle malchance! ») Il restait deux places près du hublot!

« Sasaki-san, on monte dans celui-ci? »

Aku avait hâte de grimper à bord du train. Avec un peu de chance, le compartiment allait être bondé. Enfin, même là, pas besoin d’énormément de chance, étant donné la foule qu’il y avait dans le métro. Mais, avec un peu d’habilité, il allait peut-être réussir à se débarrasser de Matsumoto sans vraiment avoir l’air de vouloir s’en débarrasser. Il allait pouvoir faire quelque chose du genre « Oh, Matsumoto-kun, un siège libre. Vas-y, prends-le, je vais rester debout, moi. Tu as un plus loin trajet à faire, de toute façon. Non, non, prend-le, j’insiste! ». Et Matsumoto n’allait y voir que du feu! Enfin, s’il y avait un siège de libre. Sinon, il allait peut-être devoir rester debout, près de Matsumoto. À nouveau. Quelle horreur.

Il se retourna vers Nami qui replaçait une mèche rebelle. Apparemment, il regardait s’il y avait toujours de la place dans le train. « Sasaki-san, on monte dans celui-ci? ». Le punk tourna la tête vers le train et remarqua les deux sièges libres que Matsumoto avait probablement également repérés. Raté.

« Meilleure chance la prochaine fois, Aku... hun, hun, hun... »

Ryuk se dirigea vers le train. Voilà, il venait de décider qu’Aku allait monter à bord de ce train. Pas qu’il ait d’autre options, vraiment. Il retint un soupir.

« Oh, oui, d’accord. Dépêchons-nous, il y aura peut-être toujours de la place... »

Il s’approcha des portes ouvertes du trains, se faufilant entre les gens et entraînant Nami derrière lui (ça serait presque mignon ). Puis, il entra dans le compartiment et se dirigea vers les deux sièges vacants que Nami avait vu. Il s’assit dans celui près du hublot, laissant celui de l’allée au petit blond. Il regarda par le hublot, attendant que le train démarre, puis, Ryuk passa la tête à travers la vitre. Aku tourna rapidement la tête vers Nami, ce qui fit rire le Shinigami. Tout était bon pour le faire rire, lui. Vraiment.

« Aku, tu vas pas continuer à lui faire la conversation? »

Il avait envie de lui dire de la fermer. C’qu’il pouvait l’énerver.

« Dis, Matsumoto-kun? Tu reviens de l’école, j’imagine? »

Presque traîné dans le train par son éternel rival, Nami se faisait la réflexion que cela n’était absolument pas nécessaire...Il était très bien capable de se déplacer par ses propres moyens jusqu’aux places qu’il avait repéré. Cette attitude lui donnait presque l’impression d’être un gamin que l’on prend par la main pour éviter qu’il se perde dans une foule un peu trop dense. La dernière chose qu’il fallait, c’était bien qu’Aku le prenne pour un gamin – cela aurait suffit pour qu’il perde le peu de sympathie que Nami avait encore à son égard.

Par-dessus le marché, le punk semblait s’être réservé la place près du hublot. Nami était donc contraint de s’assoir près de l’allée qui, à la prochaine station, serait très certainement à nouveau remplie de monde et qui le bousculeraient sans considération. Décidément, Nami regrettait de plus en plus d’avoir choisi d’emprunter le transport en commun!

« Dis, Matsumoto-kun? Tu reviens de l’école, j’imagine? »

Bon, il essayait encore de faire la conversation. Nami qui avait espéré qu’il se taise et qu’ils auraient pu en rester là. Mais non. Faute d’un trajet en métro silencieux jusqu’à ce que le punk débarque du train, bien avant lui, le chef de la O.A.K. aurait droit à une conversation qu’il faudrait rendre agréable.

Et bien, il allait prendre son mal en patience. Il pouvait tout simplement discuter de choses futiles, éviter de mentionner le sujet qui sèmerait la discorde entre eux et s’arranger pour la discussion soit le moins désagréable possible.

« Oui, en effet. »

Creuser les sujets anodins, s’arranger pour faire une conversation qui ne menait nulle part, voilà ce qu’il fallait faire. Comme ça, ils ne seraient pas tentés de parler de Kira ou de la O.A.K. Mais il fallait faire très attention de ne pas faire de gaffe.

« J’ai dû prendre le métro ce matin aussi, mais c’était pas mal moins achalandé qu’en ce moment. C’est probablement parce que c’était avant l’heure de pointe. Nous avons un festival culturel la semaine prochaine et tous les moments libres que nous avons doivent être consacré à son organisation. Comme je suis rarement disponible après les cours, Nami se garda de mentionner que c’était à cause de la O.A.K, j’ai été affecté au groupe qui travaille le matin, avant les cours. »

On sentait une pointe d’agacement dans la voix de Nami; il n’aimait pas du tout participer à ce genre d’activités. Point positif? C’était moins difficile qu’il ne paraissait de faire la conversation à Aku, quand on se tenait hors des sujets dangereux...

« Et toi Sasaki-san, est-ce que tu étudies? »

» Kaho-chan [OK]
» -Perdue- [Avec Aileen-chan]