Un accident au centre-ville [PV Nami]

Delrith sortit de la station de métro. Il était maintenant en plein centre-ville. Il avait encore une bonne distance à parcourir avant d'arriver à sa destination. Il s'engagea donc dans les rues du centre-ville. Les rues étaient plutôt calmes à cette heure-ci de la journée.

Honoh le suivait. Contrairement à d'habitude, il était silencieux. Le mode de vie de son humain commençait à devenir un peu ennuyeux. Il ne s'était pas passé grand chose d'intéressant depuis un bon moment. En fait, depuis sa dernière rencontre avec Nako, la vie de Delrith était devenue monotone. Le shinigami espérait vraiment que quelque chose d'intéressant arrive au plus vite pour qu'il puissent enfin se distraire un peu.

Delrith laissait encore une fois ses pensées dériver. Il se posait des questions à propos de l'article qu'il avait lu dans le journal avant de monter dans le métro. Ce n'était pas tout les jours qu'une sorte de commando (du moins, la description qui était fournie par la témoin faisait surtout penser à ça) enlevaient deux jeunes dans le campus d'une université. Est-ce que les deux jeunes étaient des criminels?

Tout en continuant de réfléchir à cet article de journal, il traversa la une rue et poursuivit son chemin. Ayant la tête totalement ailleurs qu'entre ses deux oreilles, il ne vit pas les cycliste qui arrivait en sa direction. Ce dernier n'avait pas tout de suite diminué sa vitesse car il croyait que l'homme au chapeau allait se tasser en le voyant arrivé, mais il réalisa bien vite qu'il ne l'avait pas remarqué. Le cycliste tenta donc de l'éviter, mais la roue avant du vélo heurta la jambe gauche de l'homme au chapeau. Delrith se retrouva rapidement sur le sol, une douleur aigue lui traversant la jambe, ce qui lui arracha un cri de douleur. Le cycliste quant à lui, il était tombé plus loin. Il semblait s'être éraflé le bras et la jambe gauche, mais il semblait ne pas être gravement blessé.

[Est-ce que ça te va comme ça? Si tu as envie d'être le cycliste c'est libre à toi, mais bon pour moi, je tenais juste à blesser mon personnage.XD Au fait, désolé pour le retard. ]

[C’est parfait Delrith ^^ désolée pour le délai! J’espère que ma réponse te plaira!]

Nami venait de faire quelques courses dans une des librairies les plus réputées du centre ville de Tokyo afin de se procurer quelques ouvrages pour ses cours, et pour ses projets personnels, si vous voyez ce dont je veux parler. Il avait acheté un livre de thèse qui venait de sortir concernant la Grand Darkness. Même s’il avait lu une quantité faramineuse d’article et autres mémoires à ce sujet, Nami était toujours intéressé à lire de nouvelles théories et de nouveaux points de vue. On ne sait jamais, se disait-il, peut-être que je vais dénicher une piste intéressante. Même si les chances étaient plutôt faibles des tonnes d’ouvrages avaient été écrites concernant le précédant Kira, tous extrapolant sur supposition incroyables. Ceux qui savaient réellement ce qui s’était passé n’étaient pas ceux qui allaient rédiger ces articles. Mais celui qu’il venait d’acheter, rédiger par un certain Erald Coyle avait attiré son attention. Oui, parce qu’il portait le même nom qu’un des détectives renommés qui, il l’avait appris de Nahe, n’avait été nul autre que l’une des nombreuses identités de L. Coïncidence? Pseudonyme? Nami ne le saurait probablement jamais, sinon, en lisant ce livre.

Le paquet contenant ses livres sous le bras, Nami était sorti de la librairie et avait vite eu sous les yeux l’accident entre un cycliste inattentif et un malheureux piéton. Plusieurs personnes s’étaient portées au secours du cycliste qui avait atterri dans une masse de piéton qui attendait que le voyant leur indiquant qu’ils pouvaient traverser passe au vert. Nami quant à lui était bien plus près du piéton qui venait de se faire frapper; il se précipita donc à côté de lui.

- Est-ce que ça va aller???

Nami s’accroupit aux côtés de l’homme qui avait un teint atrocement pâle (Nami ne savait pas que c’était sa couleur naturelle, il croyait que c’était dû à la douleur XD). L’adolescent contempla avec stupeur la jambe de l’homme, et son pantalon qui s’imbibait de sang. Pâleur du teint, perte de sang...c’était une équation facile à résoudre pour quelqu’un comme Nami :

- J’appelle une ambulance!!

Fit-il d’un air alarmé. Il dégaina son téléphone portable.


[À toi de décider si Nami l’a fait ou si Delrith l’en empêche! xD]

[J'ai trop rit au moment ou tu parles du teint pâle de Delrith! XD]

Delrith était étendu par terre. Les traits de son visage étaient tordus à cause de la douleur. Sa jambe gauche le faisait souffrir énormément. Son sang commençait à s'imbiber dans le tissu de son pantalon et la blessure semblait saigner abondamment. La plus part des piétons s'occupaient du cycliste qui était un peu plus loin. Un adolescent sortit alors de la librairie qui se trouvait juste devant les lieux de l'accident. En voyant la scène, il se précipita immédiatement vers Delrith qui était le plus près de lui. Il lui demanda si ça allait aller. Delrith ne pouvait pas répondre à cette question pour le moment parce qu'il n'avait pas encore essayé de bouger sa jambe blessée. Avant qu'il tente le coup, le jeune remarqua que son pantalon se remplissait de sang alors li dégaina son portable en disant qu'il allait appeler une ambulance.

"Attends!", articula Delrith en serrant les dents.

Avant de faire appel à une ambulance, il devait au moins tenter de se remettre sur ses deux jambes. Alors qu'il commençait à se relever, un craquement à en donner froid dans le dos se fit entendre et Delrith se retrouva à terre une nouvelle fois. Le son était venu de sa jambe blessée, elle semblait être dans un mauvais état. Si on y prêtait une bonne attention on pouvait remarquer qu'elle était légèrement pliée en sens inverse. Comme Delrith sentait très bien qu'il n'avait aucune chance de s'en sortir autrement, il dût se résigner à laisser le jeune garçon appeler une ambulance.

"C'est bon appelle...", dit-il.

Ses paroles étaient plus ou moins compréhensibles à cause de l'intensité de la douleur. Il se massait la jambe pour tenter d'appaiser la douleur.

- Cela va de soi, n'importe qui l'aurait fait voyons!

Répondit-il à l'homme au chapeau, avec un sourire qui se voulait sympathique. Il aurait fallu un imbécile ou bien un sans cœur pour ne pas venir en aide aux victimes d'un accident, aussi mineur soit-il.

L'ambulance arriva pris un certain temps pour arriver à l'hôpital. La cause? Le trafic incessant du centre ville. Après environ une quinzaine de minutes de plus ce qu’il aurait fallu en temps normal pour y arriver, le véhicule s’arrêta en face des portes de l’établissement. Les ambulanciers s’occupèrent d’amener la principale victime de l’accident à la salle d’urgence, alors que Nami et le cycliste reçurent l’indication d’ «attendre qu’on s’occupe d’eux », ce qui pourrait, et allait, certainement prendre un certain temps.

Nami s’assit sur une des chaises peu confortables la salle d’attente en soupirant. Encore du temps perdu! Mais au moins, il aurait un peu de temps pour lire le livre qu’il s’était procuré un peu moins d’une heure au par avant.

Le chef de la O.A.K parcouru avidement les premières pages de l’ouvrage qui faisaient office d’introduction et qui présentait toutes les recherches qu’avait fait celui qui se faisait appeler Erald Coyle.

Les yeux de l’adolescent sautaient d’une ligne à l’autre, déjà captivé par ce qu’il lisait. Même si ça n’était que la préface, Nami sentait déjà que l’ouvrage qu’il avait entre les mains n’avait rien d’ordinaire.

Au moment où il allait entamer le début de la thèse, il fut interrompu par une infirmière à la voix haut perché.

« Tu es le témoin objectif de l’accident à vélo? » Demanda-elle toujours avec le même ton de voix strident.

- Effectivement. Répondit l’adolescent, une certaine impatience pesant dans sa voix. Impatience d'avoir attendu si longtemps, et aussi d'avoir été dérangé alors qu'il s'apprétait à entamer l'essentiel de son livre.

« Très bien alors suis-moi! » Renchérit-elle tout en souriant, dévoilant une série de dents blanches et étincelantes qui n’avaient rien de naturel. En fait, l’infirmière que Nami avait en face de lui n’avait rien de vraiment naturel, en passant par ses cheveux d’un blond presque blanc et par ses yeux débridés.

L’adolescent soupira à nouveau, rangeant le livre dans son emballage, avec l’impression d’une envie inassouvie. Il suivit l’infirmière jusqu’à un petit bureau où les attendait une autre femme, celle-ci qui avait l’air bien plus vieille et fatiguée que celle aux cheveux blonds.

« Madame Nanamiga? Le témoin est là. »

« Assied-toi et rempli ces formulaires... »

Déclara la femme en daignant à peine lever les yeux de ses propres papiers. Nami s’exécuta d’un air morne. Il passa l’heure suivante à remplir des formulaires, à répondre aux mêmes questions posées 10 fois, mais avec des mots différents, à donner ses coordonnées et à signer chaque feuille.

Lorsqu’il sortit du bureau de madame Nanamiga, il avait l’air extrêmement de mauvaise humeur. Au même moment, il aperçu l’homme au chapeau sortir de la salle des urgences. Il s’approcha de lui et demanda, non sans un certain humour :

- Alors, vous allez vous en sortir?

[Désolé pour mon long retard! Ce n'était pas voulu! X__X]

L'ambulance continuait lentement son chemin vers l'hôpital. Comme il y avait beaucoup de circulation, le véhicule médical de pouvait pas avancer plus rapidement que sa vitesse actuelle. Après plusieurs minutes passées dans le trafic, l'ambulance arriva finalement à destination. Les ambulanciers débarquèrent d'abord Delrith qui était le plus gravement blessé dans toute cette histoire. L'adolescent et le cycliste furent guidés vers la salle d'attente, alors que Delrith se faisait conduire vers les blocs opératoires pour un traitement d'urgence.

Delrith n'avait jamais été hospitalisé alors il ne savait vraiment pas à quoi s'attendre, il ne pouvait qu'imaginer le déroulement des prochains instants. Pendant qu'il se faisait porter vers les bloc opératoires, une des infirmières qui l'accompagnait sortit un petit truc d'un petit sachet, ça ne ressemblait pas à une seringue alors Delrith se demandait vraiment à quoi servait ce truc.

"Ça risque de pincer un peu", l'informa l'infirmière.

Elle découvrit le bras gauche de Delrith et elle y appuya le petit objet, puis elle appliqua une forte pression sur l'objet en question. Delrith eut l'impression de se faire piquer par une abeille.

"Cela va vous endormir dans quelques minutes", lui expliqua l'infirmière qui venait de le piquer.

Delrith remarqua que la civière venait de frapper une porte, ils entraient dans un nouveaux couloir. Il y avait plusieurs portes de chaque côtés du couloir. Les infirmiers guidèrent Delrith dans la troisième porte à droite, ils arrivèrent dans une salle d'opération. Ils s'arrêtèrent devant une table destinée à recevoir le patient à hospitaliser. Les quatre infirmiers comptèrent en même temps:

"Une...

Deux...

Trois!"

Ils hissèrent Delrith d'un seul coup sur la table d'opération. Ce dernier commençait à sentir les effets de la piqure, le décor commença à vaciller devant ses yeux. L'infirmière qui l'avait piqué installa un masque sur le visage de Delrith. Le masque était relié à une machine grâce à un tube. L'air que Delrith respirait dans ce masque le rendait nauséeux, mais avant qu'il n'ait eu le temps de protester pour qu'on lui enlève cette chose immonde de sur le visage, il sombra dans un sommeil très profond. Il ne se réveilla pas pendant l'opération effectuée à sa jambe brisée.

À son réveil, environ une heure plus tard, il remarqua que sa jambe était recouverte de plâtre et qu'elle était maintenue légèrement en altitude. L'opération semblait s'être bien déroulée. Puisqu'il était étendu, Delrith ne portait plus son chapeau, ce qui révélait ses longs cheveux noirs. En sortant du bloc des urgences, Delrith entendit une voix qui lui était un peu familière, c'était l'adolescent qui lui demandait, sur un ton plutôt humoristique comparativement à ce qu'il avait vu jusqu'à maintenant, s'il allait s'en sortir.

"Ça va aller. Merci pour tout et désolé d'avoir fait irruption comme ça dans ta journée.", dit-il.

Sa voix était quelque peu engourdie à cause des somnifères dont les effets n'était pas encore totalement dissipés. Soudainement, une question lui traversa l'esprit.

"Et le cycliste? Il va bien?", voulut-il savoir.

- Hmm...J’imagine que votre journée est compromise, non? Enfin, vos patrons devraient comprendre, avec l’état actuel de votre jambe.

Nami fit un sourire compatissant à son interlocuteur. Fort heureusement, il n’avait lui-même rien de prévu pour cette journée-là.

- Quelques mois! Et bien! C’est bien malheureux, pour un simple accident de vélo. Décidément, ça n’a pas vraiment votre journée, pas vrai?

Soudain, la sonnerie du téléphone portable de Nami se mis à résonner dans la salle d’attente.

- Ah, gomen! Fit-il d’un air gêné à l’intention de Delrith, après quoi il décrocha. Allo, ici Nami.

« Nami, c’est Ren. »

L’adolescent sourit. C’était un peu ridicule de dire « ici Nami » ou « c’est Ren » car dans le premier car, c’était son téléphone portable, c’était bien normal que ce soit lui qui réponde, et dans le deuxième cas, le portable de Nami était doté d’un afficheur qui annonçait le nom de celui ou celle qui téléphonait. Mais c’était une habitude assez comique.

- Oui Ren, qui a-t-il?

« C’est votre mère Nami, elle m’a demandé de vous téléphoner pour savoir ou vous êtes. Elle a dit que vous étiez sensé faire un arrêt à chez le libraire, puis rentrer à la maison. Comme cela fait plusieurs heures, elle s’inquiète... »

- Ah la la! Fit Nami d’un ton mi-exaspéré, mi-attendri par l’attitude protectrice de sa mère, ma mère devrait apprendre à être moins protectrice non? J’ai tout de même seize ans! Enfin, vous lui direz que j’ai été impliqué dans un accident qui m’a retenu à l’hôpital pour plusieurs heures....

« Un accident... »

- Ne vous inquiétez pas, je ne suis pas une des victimes. En fait, j’ai été témoin de l’accident! Rectifia l’adolescent avec un sourire. Réflexion faite, dites lui seulement que j’ai été retardé et que je vais rentrer d’ici peu.

« Très bien... »

- A plus tard, Ren.

L’adolescent raccrocha.

- Désolé...fit-il en reportant son attention sur l’homme au chapeau, qu’est-ce que nous disions?

[Désolé de t'avoir fait attendre tout ce temps.^^'']

Le portable du jeune sonna et, bien entendu, il répondit. Étant un homme civilisé, Delrith n'écouta pas vraiment la conversation du jeune garçon. En fait, ce coup de fil tombait bien. Pendant que l'adolescent parlait au téléphone, Delrith en profita pour faire le point sur certaines choses plutôt importantes. Même s'il conservait une certaine bonne humeur depuis son opération, il était quand même quelque peu à bout. Il allait certainement passer plusieurs jours dans cet hôpital et il n'avait que quelques feuilles de Death Note sur lui. Le fait de ne pas vraiment pouvoir juger ne l'affectait pas vraiment, ce qui l'agaçait le plus, c'était de savoir que son Death Note était dans son appartement et qu'il n'y mettrait probablement pas les pieds de toute la semaine.

*En espérant que le proprio ne profite pas de mon absence pour fouiller... Surtout que je devais payer le loyer hier...*

Cependant, quelque chose frappa Delrith de plein fouet. Il venait de réaliser qu'il avait un autre petit problème par rapport au Death Note, où plutôt, aux pages qu'il conservait avec lui. Normalement, il les cache dans le double fond de son chapeau, or, il n'était plus en possession de son chapeau, ni du reste de ses vêtements d'ailleurs. Si quelqu'un venait qu'à trouver ses pages, il aurait probablement beaucoup d'ennuis, surtout qu'Honoh traînait dans les parages. Suite à cette constatation, Delrith était sur le point de pousser un juron, mais heureusement, au dernier moment, quelqu'un, ou plutôt, quelque chose vint l'interrompre.

Honoh:"Ça alors, je ne savais pas que les humains faisaient des trucs aussi intéressants!"

Le shinigami venait d'arriver en passant à travers la porte qui menait au bloc opératoire. Ce dernier avait passé la majeure partie de son temps à assister aux opérations effectuées sur les différents patients. Pour l'instant, il éprouvait un faible pour les greffes d'organes. Enfin, Delrith n'avait vraiment pas besoin de la présence du shinigami pour le moment, si l'adolescent venait à se rendre compte de quelque chose, ça pourrait mal tourner. Delrith se contenta de le regarder de travers pour lui tenter de lui montrer que ce n'était vraiment pas le moment. C'est d'ailleurs à ce moment que le jeune mit fin à sa conversation téléphonique. Après s’être excusé pour le dérangement, il demanda à Delrith où ils en étaient.

"Ce n'est rien. Nous venions de changer de sujet pour parler de l'état de ma jambe. Je vais probablement devoir garder ce truc quelques mois, mais au moins ça ne devrait pas me poser de problèmes, du moins je l'espère."

Puis il pensa à l'appel que le jeune venait de recevoir.

"Je ne t'ai pas mit en retard dans quelque chose j'espère.",lui dit-il. Ça faisait quand même un bon moment qu'ils étaient à l'hôpital.

HJ : C’est moi qui suis désolée, j’avais pour ainsi dire...oublié ce topic...T_T Je m’excuse! Désolée pour le post pourri!


À la question de Nami, l’homme resitua la conversation.

"Ce n'est rien. Nous venions de changer de sujet pour parler de l'état de ma jambe. Je vais probablement devoir garder ce truc quelques mois, mais au moins ça ne devrait pas me poser de problèmes, du moins je l'espère."

Nami sourit. C’était toujours malheureux de subir ce genre d’accident. Cet homme allait probablement subir toute sorte d’inconvénient dans la vie de toutes les jours, tout le temps durant lequel il serait forcé de porter son plâtre.

"Je ne t'ai pas mit en retard dans quelque chose j'espère."

- Non, ne vous inquiétez pas, comme je vous l’ai déjà dit, je n’avais rien prévu de particulier. Si vous faisiez allusion au coup de fil, en fait...c’était ma mère qui s’inquiétait...fit l’adolescent avec un sourire gêné.

Tout en observant l'homme avec qui il parlait, Nami remarqua un détail qu’il trouva plutôt amusant.

- Ils ont pris votre chapeau, à ce que je vois!

Son interlocuteur avait une apparence assez particulière, la peau pâle (quoi que ça, c’était peut-être dû à son accident) et les cheveux noirs, assez longs, c’en était presque épeurant quand il portait son chapeau. Sans celui-ci, il avait l’air plus jovial et sympathique.

En fait, c’était assez étrange de voir quelqu’un porter un chapeau du genre...on ne pouvait pas vraiment dire que ça faisait partie des trucs à la mode, ces temps-ci. Mais bon, Nami s’en fichait pas mal.

- Faites attention de ne pas l’oublier, avant de quitter l’hôpital! Les hôpitaux ne savent souvent plus quoi faire des piles d'objets perdus et oubliés qu'ils retrouvent!