Légère histoire
Les quartiers généraux de l’Organisation Anti Kira se situent exactement au cinquantième, cinquante-et-unième et cinquante-deuxième étages de l’Immeuble Yamaguchi, siège des plus prestigieuses entreprises de Tokyo. En effet, l’immeuble appartient à Yamaguchi Hiro, PDG et fondateur de la très innovatrice compagnie de nouvelles technologies, Yamaguchi Corporation.
Sont fils, également chef de la O.A.K, n’a eut aucune difficulté à obtenir de son père les trois étages que son organisation occupe. En fait, Yamaguchi Hiro est tellement occupé qu’il n’a rien à faire de ce que son fils peut bien faire dans ses temps libres. Persuadé qu’il n’a en tête que de démarrer une petite entreprise qui aura du succès comme la Yamaguchi Co, il ne lui est jamais venu à l’idée de questionner son fils sur le pourquoi de sa demande.
Encore mieux, il a cédé à Nami trois étages hautement protégés, héritage de la Yamaguchi Co. Sans le savoir, Yamaguchi Hiro a permis à son fils d’obtenir un quartier général sûr, auquel même lui ne pourrait plus accéder, une fois le mot de passe de dix chiffres scellé.
Mot de passe...connu uniquement des membres de l’Organisation Anti Kira, 10 chiffres qui changent assez régulièrement afin de permettre une meilleure sécurité.
Ainsi, la seule façon d’accéder aux étages de l’Organisation Anti Kira, c’est de passer par un ascenseur protégé par le mot de passe de 10 chiffres.
Ces étages sont réservés au nom de Yamaguchi Hiro. Ainsi, quiconque consulterait les registres officiels croirait que les étages de la O.A.K. étaient simplement des étages de la Yamaguchi Corporation. Ou bien que c’était simplement des étages privés appartenant au PDG.
Recrutement
Nami prenait ses précautions et avant de faire venir quiconque dans son quartier général, tout un ensemble de procédures devait être suivi. Ainsi, une personne désirant avoir un entretient avec lui dans son bureau passait par les étapes suivantes: tout d'abord, il était pris par un chauffeur (Ren, la plupart du temps) qui lui remettait un bandeau à mettre sur ses yeux. La personne ainsi aveuglée était ensuite menée jusqu'au QG, et ainsi, était incapable de voir le mot de passe. Elle était amenée à Nami qui jugeait si oui ou non, cette personne était digne de confiance. Si oui, elle se voyait remettre le mot de passe ainsi qu'une place dans l'organisation. Sinon, elle remettait le bandeau (de gré ou de force) et était renvoyée chez elle, à l'aveuglette.
Certains risques étaient toujours encourus, c’est évident. Une personne aux yeux bandés amenée dans le hall de l’Immeuble Yamaguchi, ça ne peut passer inaperçu, vous dites-vous! Et bien, c’était assez facile à faire. L’ascenseur qui permettait d’accéder aux cinquantième, cinquante-et-unième et cinquante-deuxième étages se trouvait dans une partie « privée » de l’Immeuble Yamaguchi, une partie qui n’était pas accessible à toute personne ayant accès au hall d’entrée. Les membres de la O.A.K. se voyaient remettre une passe qui leur permettait d’entrer dans l’espace privé.
Protection supplémentaire, car admettons l’éventualité qu’une personne extérieure ait réussi à dérober la passe, elle se trouverait devant un ascenseur hermétiquement fermé.
Description des pièces
Comme tous les étages supérieurs de l’Immeuble Yamaguchi, les pièces périphériques appartenant à la O.A.K. s’ouvrent sur de majestueuses baies vitrées qui donnent une vu plongeante sur les rues du centre ville de Tokyo.
Les trois étages ont été réaménagés de façon à s’adapter aux activités particulières de l’Organisation.
- Toutes les pièces périphériques sont des bureaux meublés sensiblement de la même façon : des meubles sombres, des murs neutres, un éclairage naturel venant des fenêtres. Chaque occupant personnalise un peu son bureau, mais l’essentiel reste le même.
- Salles fonctionnelles: salles de bains, mini cafétéria, etc.
- La salle numéro 12, salle particulière à la O.A.K est également appelée « salle de détention ». Elle est réservée à toute éventuelle détention de suspects. Elle est constituée de cellules individuelles, toutes surveillées par des caméras reliées à la salle de commande. Chaque cellule est dotée d’un lit et d’une petite salle de bain.
- Salle de commande, ou « salle des caméras ». Elle permet d’observer les faits et gestes des prisonniers de la salle numéro 12.