Mon job est...pitoyable...

Sakura, ou plutôt Azura travaillait dans un petit dépanneur en plein centre ville de Tokyo. En fait dans plusieurs, mais ça ses patrons ne le savaient pas. Elle passait mollement le balai en espèrant voir un client, même si c'était un inconnu, une personne qu'elle ne reverait probablement pas, elle voulait au moins voir un sourire. Cela lui ferait du bien, en particulier dans des temps comme celui-ci.

Elle pensait à sa petite Sora. La pauvre était seule dans leur misérable appartement. Elle avait peur pour elle et, elle en était sure, sa soeur avait surement un peu d'inquiétude envers elle en ce moment. Depuis qu'elles n'avaient plus de parents c'était comme ça pour Azura. Elle s'était inventé ce faux prénom accompagné du nom Mijoto. Son prénom réel elle le disait rarement, seulement avec sa soeur.

Sakura continuait de faire son travail en pensant encore à un autre sujet. Le bien gagnerait-il dans cette bataille acharnée? Sa vie allait-elle prendre une belle tournure? Allait-elle rencontrer une personne qui l'accepterait comme elle est, et ce, en comptant le fait qu'elle doit vivre avec sa soeur

* Tu te fais encore des idées ma grande! Comment un mec pourrait aimer une fille avec un job aussi pitoyable, une vie aussi laide, et aucune destinée...pfff...*

Rangiku avait vraiment TRES envie de fumer.
Certes, la cigarette était un produit néfaste qui rendait les dents jaunes et faisaient tomber les cheveux. Et provoquait des cancers aussi, c'est vrai.
De plus, l'inflation des prix pour les paquets de cigarettes était énorme, et dans un pays comme celui du soleil levant qui est tout en rigueur, à part dehors ou chez soi, on ne pouvait fumer nulle part.
Enfin, Rangiku n'était pas fumeuse.
Pourtant, elle avait envie d'une clope, là, maintenant, tout de suite. Elle était monstrueusement lasse, vidée, fatiguée. Cela lui arrivait souvent, surtout depuis son opération. Bien qu'elle n'était pas du genre à laisser paraître ce genre de sentiments, il n'empêchait que visiblement ou pas, elle était au bout du rouleau. Et pour n'avoir fumé que deux ou trois cigarettes occasionellement dans sa vie, elle savait quel effet cela procurait.

La jeune femme était donc sortie dans le centre de Tokyo grouillant de foule s'acheter un paquet, et un briquet. Elle était entrée dans un bureau de tabac à peine plus grand que sa salle de bain et avait payé avec une moue renfrognée le prix bien trop élevé de son caprice de la journée. Puis en sortant, sa clope dans la bouche, elle se demanda ce qu'elle pouvait bien faire.
L'affaire de Kira lui revenait tout le temps à l'esprit, mais les effets de la nicotine supprimaient son anxieté et son stress, du moins, le temps qu'elle fumait. Dégageant des voluptes de fumée à chaque expiration devant elle, Rangiku farfouillait en même temps dans son sac, à la recherche de n'importe quel objet suceptible de l'occuper. Ses pas hasardeux l'amenèrent jusque devant un magasin dans une rue un peu plus reculée de dépannage. Elle lut machinalement l'enseigne, le nom du lieu lui semblant famillier.

Tout en fumant, elle réfléchissait. Le local n'était pas luxueux, mais il était propre et fonctionnel. Rangiku réouvrit son sac et sortit son agenda, tout en passant son regard sur l'enseigne et l'intérieur du magasin.
La jeune femme ne s'était pas trompée. Le patron de ce magasin bossait pour elle et son clan.

Les Yakuzas menaient souvent une double vie. Ils avaient des boulots multiples, et n'étaient pas tous des hommes d'affaires ou des gros durs comme on pouvait se l'imaginer. La plupart même avaient des boulots banals, comme fonctionnaire ou artisan. C'était surtout les métiers de contacts qui étaient priviligiés, pour avoir des informations. Et dépanneur était un métier de contact.

Rangiku rentra à l'intérieur du local, et chercha le patron des yeux. En voyant son visage, elle se rappellerait surement de son nom, et elle lui demanderai de faire un compte rendu de ce qu'il avait pu savoir sur Kira ces derniers temps.

"Azura" leva le regard de son balai et le déposa dans un coin de la pièce en soupirant. Elle décida de faire le tour des étagères du dépanneur, dans l'espoir de trouver un objet mal placé, dans le mauvais rayon. Mais apparement elle avait parfaitement rempli cette partie de son travail. Découragée, elle se dirigea vers sa petite caisse et compta mollement les revenues de la journée et le pourboir qu'elle avait eu. Ce n'était pas de gros montants, les dépaneurs n'étaient pas rare dans cette partie de la ville, et en général, les gens allait au premier qu'ils voyaient.

Elle commençait à s'ennuyer fort. Bin quoi? Vous trouvez ça normal de vouloir faire du ménage alors qu'on en fait tout les jours. Elle ouvrit la petite télé du dépanneur qui, par malchance, captait seulement des réseaux de nouvelles. La journaliste parlait encore de la rivalité entre l'O.A.K. et les kiras. Elle se demandait où étaient les membres de l'O.A.K. en ce moment même. Planifiaient-ils quelque chose? Car vous voyez, "Azura voulai depuis la mort de son père, éliminer ou alors arrêter tout les kiras, dans le simple but de venger ses parents.

Et puis là, par miracle, une cliente fit son apparition. Elle était assez mystérieuse et fumait une cigarette qui allait bientôt être complêtement partie. La jeune femme se retint de lui souhaiter la bienvenue enthousiastement, elle ne voulait pas déranger cette inconnue qui avait l'air de chercher quelque chose en particulier. Sakura, de son vrai prénom, s'approcha de la personne et lui dit chaleureusement comme elle le dirait à n'importe quel client:

-Bonsoir madame, je me présente, Mijoto Azura, avez-vous besoin d'aide?

La cigarette de Rangiku se consommait lentement. Comme le local était ouvert sur la rue, elle était en droit de fumer, mais elle n'estimait cela pas très poli. Elle enleva la cigarette de sa bouche et la jetta d'un geste de la main dehors, dans le caniveau. Le mégot atterit sur la grille sans tomber dans les égouts. La jeune femme songea machinalement qu'a son depart elle le ferait tomber avec son pied, puis elle reconcentra son attention sur l'interieur du garage.

L'endroit n'était pas exessivement grand mais comportait tout de même une piece pour le personnel et une reserve, en plus du garage où étaient réparées les voitures. A première vue, il ne devait y avoir qu'une personne ou pas du tout, vu le calme qu'il regnait. Rangiku s'avança vers la pièce pour les apprentis et le personnel - c'était là qu'il y avait le bureau du patron, de toute évidence - mais une personne sortit de la reserve et la salua chaleureusement :

-Bonsoir madame, je me présente, Mijoto Azura, avez-vous besoin d'aide?

Rangiku se tourna pour faire face à la jeune fille, qui devait avoir son âge, à un ou deux ans près. Le "madame" ne la choqua même pas. Depuis son opération, elle paraissait cinq bonnes années de plus que ses dix huit ans, et vu qu'elle ne ressemblait même plus à une japponaise, elle s'était simplement habituée au "madame" au lieu du "mademoiselle".
C'est vrai que la plupart des lycéens avaient un petit boulot, les parents n'étant pas généreux sur l'argent de poche. Rangiku n'avait jamais manqué de rien de matériel, et elle avait du mal à s'immaginer ce que cela pouvait faire. Probablement aussi ennuyant qu'une journée de cours...
Elle releva ses lunettes de soleil sur sa tête et se présenta également.

"Kakuji Rangiku, enchantée. Je cherche le patron du magasin."

En détaillant rapidement la jeune fille du regard, elle nota avec une certaine solidarité que la jeune fille avait l'air lasse, elle aussi. Il faisait mal de vivre à Tokyo...

En voyant la femme de plus près elle fit qu'elle avait fait erreur sur son âge et s'excusa du regard. C'était à peine si elle était deux ans plus vieille qu'elle. C'était très gênant, mais Azura se retint de rougir en mordillant sa lèvre. *Je gagnerait pas un gros porboir avec cette cliente...*pensa-t-elle. Elle savait que "Rangiku" se posait des questions sur elle. Elle serait sûrement surprise d'aprendre que l'adolescente devant elle travaillait pour payer les études de sa soeur et sa nourriture, sans faire ses propres études. La femme se présenta.

"Kakuji Rangiku, enchantée. Je cherche le patron du magasin."

Azura sourit et déclara être enchantée à son tour. Mais pour le patron ça serait plus compliqué. Voyez-vous, le patron quittait la boutique très tôt pour s'adonner à ses occupations et elle, elle devait fermer seule. D'ailleurs elle fermerait dans une quinzaine de minutes et pourrait enfin aller veiller sur sa jeune soeur pour qui elle s'inquiètait tellement. Sora n'avait que quatorze ans et ne savait pas se défendre, c'est ce qui effrayait le plus Azura. En cessant de se mordre la lèvre un moment, elle dit:

-Le patron à déjà quitté la boutique depuis longtemps et je ferme la boutique bientôt. Si vous voulez acheter quelque chose, faites vite.

La jeune fille semblait préocuppée. Elle se mordait incessament la lèvre, comme si un problème occupait entièrement son esprit. Voir quelqu'un de la même génération qu'elle faisait toujours songer à Rangiku le fossé béant qu'il y avait entre un adolescent normal et elle même. Dans un sens, on lui avait enlevé sa jeunesse...

-Le patron à déjà quitté la boutique depuis longtemps et je ferme la boutique bientôt. Si vous voulez acheter quelque chose, faites vite.

Pressée de rentrer, songea la jeune femme. Cependant, le fait que le patron du magasin ne soit pas là était assez embêtant. Maintenant qu'elle s'était présentée, elle devait annoncer le but de sa visite, partir et envoyer un subordonné à sa place aurait parut bien trop louche. Rangiku passa la main dans ses cheveux, pensive.
...C'est embêtant.

Voyons...Il y avait peu de chance que le patron laisse des informations relatives au Kira dans son garage, il devait probablement rentrer chez lui avec. Et quand bien même il se doutait que quelqu'un viendrait les récupérer, il devait probablement les avoir caché dans un lieu sûr. Il était donc impensable que Rangiku les cherche elle-même.

La jeune femme jeta un coup d'oeil dehors. La nuit était tombée, et les lampadaires venaient de s'allumer. La maison familliale étant assez loin du centre de la ville, elle devrait surement prendre le métro, et la perspective de rentrer seule ne l'enchentait pas vraiment, même si elle était parfaitement en moyen de se défendre.

Rangiku promena son regard sur les étagères. Elle n'avait que de petites bases en mécanique, et ne connaissait pas vraiment la plupart des pièces. Elle songea alors avec une moue amusée qu'une jeune fille comme elle dans un magasin dépannage sortait réellement de l'ordinaire.

Je devais lui demander quelque chose d'assez important, mais ça peut attendre. Tant pis.

Son regard tomba alors sur un article de journal accroché au dessus de la caisse. Rangiku s'avanca pour le lire, l'article lui semblant vaguement famillier.

"Mesures de précautions prises par l'état : La vague des Kiras déferle " lu la jeune femme à voix haute, les sourcils légèrement froncés. Quel inconscient d'accrocher des articles sur Kira devant sa caisse ! Il y avait certes peu de chance qu'il se fasse tuer pour cela, mais afficher clairement sa haine envers les Kiras était de très mauvaise augure...

Ce n'est pas dangereux d'accrocher ça ici ? Demanda t'elle, tout de même perplexe.

Azura se sentit un peu sotte. La façon qu'elle avait dit sa phrase laissait sous entendre qu'elle voulait dire "bouge ton cul j'ai pas que ça à faire".C'est sur que si la femme en face d'elle avait pensé qu'elle pensait cela, elle avait pas entièrement tort. Elle voyait que cela n'avait pas l'air d'avoir dérangé trop sa cliente et sourit un peu. La cliente e question passa sa main dans sa propre chevelure en disant:...C'est embêtant

Azura regarda la femme et pensa "pfff...elle à l'air de se poser trop de question pour rien...".Son regard se porta vers l'exterieur en même temps que Rangiku. La nuit avait l'air quatre fois plus sombre quand on y marchait seule après avoir eu de la compagnie dans les dernières heures douvertures. Elle retourna tranquillement à sa caisse et regarda la femme faire son moment "cliente". C'était amusant de voir une femme comme elle se promener entre les étagères. En général elle voyait des hommes dans la quarantaine qui se disaient tous des "clients fidèles" de la boutique. Ses pensées furent interompu par la voix de son interlocutrice.

Je devais lui demander quelque chose d'assez important, mais ça peut attendre. Tant pis.

Elle n'eu même pas le temps de dire un mot que Rangiku lisait à voix haute le titre de l'article accrocher à sa caisse.

"Mesures de précautions prises par l'état : La vague des Kiras déferle "

Elle vit que la jeune femme pensait la personne qui avaait accrocher ça là un peu déglinguée. Mais elle ne fit pas de commentaire tout de suite et continua de regarder la femme en face d'elle. Ce n'était pas elle qui avait accroché ça là. C'était le fils de son patron, un garcon qui n'avait pas peur de montrer ce qu'il pensait et avait commencer à essayer d'encourager Azura à faire de même. Elle n'était pas contre l'idée de ce gars là, alors pourquoi enlever l'article. En plus il avait encore l'air tout neuf^^.

Ce n'est pas dangereux d'accrocher ça ici ?avait demandé Rangiku.

Peut-être...,répondit Azura, mais c'est un "ami" du patron qui à collé ça là. Et puis de toute façon, je ne vois pas le danger que je court, je donne un faux nom. Je n'ai pas décroché l'article de cet endroit car je hais les kiras, comme ça peut le laisser sous entendre.

Peut-être... mais c'est un "ami" du patron qui à collé ça là. Et puis de toute façon, je ne vois pas le danger que je court, je donne un faux nom. Je n'ai pas décroché l'article de cet endroit car je hais les kiras, comme ça peut le laisser sous entendre.

Rangiku hocha la tête, pensive, tout en relisant l'article. C'était téméraire de la part de la jeune fille de reconnaitre qu'elle avait un pseudonyme et qu'elle haïssait les Kiras, mais elle ne pouvait que la comprendre. D'autant plus qu'elle n'était pas la seule à penser la même chose...

...Je pense que l'idée en elle même n'est pas le problème. Aux Etats Unis, ils ont bien la peine de mort pour les affaires de meurtres...Mais que le droit de vie ou de mort soit donné à un humain et qu'il l'applique selon ses idéaux, sa, c'est impardonable, parce que cela fait de lui un meurtrier.

Rangiku avait finit de lire l'article. Elle se retourna vers Mijoto :

Le journaliste qui a publié cet article est mort il y a deux semaines d'une crise cardiaque. Aux infos, ils ont dit qu'il était réputé pour signer des articles explicitement contre les Kiras. Pourtant il utilisait un faux nom...

Elle sourit d'un air entendu à la jeune fille. Malheureusement, le pseudonyme ne faisait pas tout...en particulier si on était des personnes influentes ou si on avait des choses à se repprocher. Rangiku poursuivit :

Qu'un homme soit tué pour avoir exprimé son opinion, ça, c'est complètement immoral. Ce n'est plus une justice, c'est une dictature...Et pourtant, il y en a qui continuent à soutenir la cause des Kiras.

Elle soupira, sentant les effets de la nicotine disparaitre. Sa lassitude revenait d'un coup...Cependant, en repensant aux paroles de la jeune fille, quelque chose lui surprit.

Tu hais les Kiras ?

Le ton de la question sous entendait que Rangiku se demandait pourquoi elle n'en avait pas plutôt peur, comme tout le monde. Quoique Rangiku elle même n'avait pas de raison de s'inquieter, mais son cas était vraiment exeptionnel.

...Je pense que l'idée en elle même n'est pas le problème. Aux Etats Unis, ils ont bien la peine de mort pour les affaires de meurtres...Mais que le droit de vie ou de mort soit donné à un humain et qu'il l'applique selon ses idéaux, sa, c'est impardonable, parce que cela fait de lui un meurtrier.

Azura ne réfléchit pas longtemps avant de faire un commentaire sur ce que Rangiku disait. Elle avait deviné dans l'expression de celle-ci qu'elle utilisait elle même un faux nom, et que ce n'était pas du tout une raison pour se sentir honteuse. Plus la femme avancait dans ses propos, plus Azura sentait qu'elles avaient le même avis.

-Moi ce que j'en pense, c'est que les Kiras jugent trop rapidement. Ils tuent des hommes et des femmes criminels, c'est sûr. Mais il ne prennent même pas la peine de virifier si le crime en question avait vraiment été commi par la personne visée. Par là je veux dire qu'au moins 5%, peut-être beaucoup plus que ce que j'avance, des "criminels" tués sont des innocents, des gens qui ont tué accidentellement ou qui se sont fait accusé à la place d'un autre. Je le sais parfaitement car mon père en faisait parti. Je ne veux pas non plus dire par là que tuer pour venger les morts et créer un nouveau monde c'est bon. Je trouve le jugement d,un Kira complètement stupide et c'est pour ça que je les hais.

Rangiku avait fini de lire l'article et commenta:Le journaliste qui a publié cet article est mort il y a deux semaines d'une crise cardiaque. Aux infos, ils ont dit qu'il était réputé pour signer des articles explicitement contre les Kiras. Pourtant il utilisait un faux nom...

Qu'un homme soit tué pour avoir exprimé son opinion, ça, c'est complètement immoral. Ce n'est plus une justice, c'est une dictature...Et pourtant, il y en a qui continuent à soutenir la cause des Kiras.

Azura eut un peu peur sur le coup. En fait c'est plus que sa peur refaisait surface soudainement. Mais elle sourit à son tour et ajouta:

C'est dommage, j'aimais bien ses articles. Mais moi je ne vois pas le risque que je court en laissant cette article là à cet endroit, sauf peut-être voir un Kira partir du dépanneur furieux. Et puis même si un Kira venait à me tuer, je ne crois pas vraiment que je me sentirais coupable de quoi que ce soit, sauf peut-être laisser ma soeur dans ce monde complètement pourri. Les Kiras tuent les gens qui supportent la O.A.K. et le montrent car ils sont incapable de de supporter le fait qu'il y en a qui n'ont point peur d'eux. La dictature est bien la seule chose qu'un Kira peut donner...pour ce qui est des gens qui les supportent encore, c'est qu'il n'ont pas encore remarquer que les Kiras commetaient eux même un affreux crime, pire que ceux qu'ils tuent ont commis.

Azura vit que la femme avait l'air un peu plus différente qu'au début de leur rencontre, mais elle n'y porta pas attention longtemps car celle-ci lui posa une question.

Tu hais les Kiras ?

Azura baissa le regard un instant, réfléchissant à ce qu'elle dirait. Elle avait parfaitement compris le sens de cette question.

Oui je les hais. Mais j'ai peur, pas seulement pour moi, mais pour les gens qu'on croise et qu'on sens qu'ils sont des bonnes personnes. Vous savez, ces personnes qui quand on croise leur regard après une dure journée de travail, ils vous sourient et puis ensuite on a l'impression que toute notre douleur est partie, ne serait ce qu'une seconde? Et j'ai aussi peur pour ma soeur, ma pauvre soeur qui est seule en ce moment, surement dans sa chambre à attendre mon arrivé.