Ennui total

La pluie s'abattait violemment sur les pare-brises des voitures et sur les toits - cinglant les passants comme des coups de fouets. De grandes flaques d'eau remplissaient désormais les moindres creux du sol et n'attendaient plus que les jeunes enfants qui viendraient, une fois la tempête terminée, piétiner tout ce qu'il en restait pour que chaque goutte puisse rejoindre sa soeur jumelle sur le trottoir adjacent. Mais le déluge n'était pas prêt de se calmer ... La pluie poursuivait tranquillement son chemin. Malgré les grognements des japonais frustrés par leur travail (quelle autre raison expliquerait leur sortie par un temps pareil ?) et fuyant le mauvais temps, elle continuait d'embrasser la route dans un élan passionné, reproduisant toujours la même mélodie. Et le vent soufflait ... Ajoutant des tons variés : plus aigus, plus longs, timides, à crescendo, langoureux ... transportant une vague d'air glacée et déchirant l'atmosphère.
"Quel temps d'chien ..." marmonna Eikichi en tournant la tête pour éviter une bourrasque qui lui fouettait le visage. Il était trempé et son manteau suintait l'eau de toutes les coutures. On pouvait certainement remplir plusieurs bassines en l'essorant ... peut-être une baignoire. Ou même une piscine. Dire qu'il faisait (à peu près) beau ce matin ! Mais voilà que l'eau tombait dans la rue comme des cordes ... transperçant les malheureux piétons de fil en aiguille. Et pourtant seules quelques heures séparaient la pluie du beau temps. Il devenait de plus en plus aléatoire. Certes, on pouvait le deviner en écoutant la météo ; mais c'était moins drôle.

Matsuyama-kun faisait parti de ce lot d'individus contraints au travail dans n'importe quelles circonstances. Ses employeurs étaient clairs sur ce point : qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il neige, qu'il soit dans l'plâtre, malade, à un mariage ou à un enterrement ; ses dossiers devaient être rendus en temps et en heures. Et pour exploiter au maximum ses capacités de journaliste, ils n'hésitaient pas à fixer des délais impossibles. Mais Eikichi s'efforçait de les respecter. C'est fou ce qu'il pouvait se montrer naïf et crédule parfois ... Mais quand donc osera-t-il demander une promotion ou une journée d'repos ? Quand donc trouvera-t-il le courage de dire : "NON!"
Sans doute jamais puisqu'Eiki tenait à son travail plus que tout au monde. Il avait tout donné, tout abandonné, tout fredonné pour le journalisme. Perdre le fruit de son dur labeur ? Jamais.
Matsu-kun redressa le col de son manteau. Pour rejoindre son bureau, le trajet le plus court était encore de traverser le Parc Shunbun. Puis il longerait deux rues ... Tournerait à droite ... Passerait le parking ... Avec beaucoup d'chance, le distributeur de café fonctionnerait. Le japonais fourra ses mains dans les poches humides du coton imbibé d'eau qui lui servait de manteau et frissonna. Une gorgée de pur arabica ... Juste une gorgée ... Lorsqu'Eiki sentira la douceur et la chaleur du café glisser en travers de sa gorge - et seulement à ce moment là - il pourra affronter le déluge, conduire l'arche de noé, la garer devant son lieu d'travail et bosser.

Les pensées légèrement perturbées du reporter drogué à la caféine s'évanouirent d'un coup et il poussa un bref "Hum ... ?" en observant l'horizon. Il ne l'avait pas remarqué tout d'suite, mais une jeune fille était adossée contre un arbre du parc. Elle semblait ruisselante d'eau mais ne s'en souciait visiblement pas. En fait, elle riait aux éclats ... Elle riait ? Hein ? Elle était trempée de la tête aux pieds et ça la faisait rire ? Le journaliste demeura immobile un court instant. Bizarre. Ce n'était pourtant pas les adolescents ébranlés qui manquaient au Japon.
"Bah ... c'est sans doute une gamine en crise qui a fugué d'chez elle et qui traîne dans le parc en attendant de trouver un endroit où s'réfugier" soupira Eikichi en haussant les épaules. Le parc servait souvent de lieu de rencontre et de planque pour les jeunes. Celle-la aurait au moins pu avoir la présence d'esprit de se mettre à l'abri ... Mais bon. S'il lui manquait une case, la remettre en place ne relevait aucunement des compétences du reporter. Il n'était pas psy. Il n'était pas flic. Résoudre les scandales et les problèmes des autres ne le concernait pas ... lui, se contentait d'informer la population. Ce qui était bien moins utile - vous en conviendrez.
"Voyons au moins si elle n'manque de rien ..." reprit le jeune homme pour lui-même. C'est vrai qu'en tant qu'adulte responsable, il s'en voudrait un peu si dans deux jours, son boss lui ordonnait la rédaction d'un article sur l'adolescente qui s'est suicidée un jour de pluie dans le parc Shunbun. Humph ... ça virait peut-être à la paranoïa, là ... Eiki était tout simplement gentil ?

Le japonais s'approcha de l'arbre contre lequel s'appuyait la demoiselle en détresse. L'herbe du parc se résumait maintenant à quelques brins verts sous une masse de boue pâteuse. Il prit soin de ne pas s'en recouvrir copieusement les jambes puis, à distance raisonnable de son objectif, articula ces quelques mots : "Vous n'pensez pas que vous seriez mieux à l'abri ?"
Le bruit de la pluie couvrait à moitié sa voix (qui demeurait tout d'même audible). Matsuyama fit cependant l'ultime effort d'avancer pour augmenter ses chances de se faire comprendre. S'il s'agissait de l'adolescente en fugue type ... il n'y avait pas trente-six réactions possibles. Ou elle l'envoyait promener dans un ravalement d'insultes et de bafouillements imprononçables, ou elle acceptait ses conseils avec le sourire triste d'un gosse perdu ... Elle pouvait également l'ignorer ... mais qu'y gagnerait-elle au juste ? Le garçon passa une main derrière sa nuque et se gratta machinalement la tête en attendant une réponse. Ses cheveux blonds dégoulinaient d'eau. Plaqués contre son crâne, ils paraissaient plus dociles et mieux coiffés qu'à l'accoutumé. Un léger sourire étirait les lèvres d'Eikichi tandis qu'il reprenait la conversation d'un ton qui se voulait enjoué : "C'n'est pas vraiment l'temps idéal pour bronzer ou lire sous un arbre, hein ?"
Il leva le menton vers le ciel. Il pleuvait, quoi ... Et rester plantés au milieu du parc sous cette trombe d'eau ne pouvait que leur faire du mal. L'adolescente serait mille fois mieux chez elle, au chaud, tout comme le reporter ne rêvait que de rejoindre son bureau un café à la main.

Môyaki continuait toujours à rire avec Nakaoji, après un bon moment elle cessa de rire et fixa de son regard mort, l'homme qui la fixait non loin. Elle pencha la tête un peu sur le côté pour toujours continuer à le fixer. Pendant que la pluie dégoulinait sur elle, elle, elle pensait à ce que l'homme pouvait bien penser, il ne fallait absolument pas qu'il apprenne qu'elle était Kira, c'est pour cela que qu'elle minute avant, elle s'avait arrêter net de rire, car une fille qui rit tout seul sous la pluie, ça ne se voit pas souvent. Toujours en fixant l'homme, de ses fines mains, elle prit une poignée de ses cheveux et les tourna pour les éssorer.

On aurait pu croire qu'elle avait froid, car elle n'était qu'habillé que d'une camisole, mais au contraire, l'eau froide qui lui dégoulinait dessus la réchaufait. Pendant que les éclairs se déchainaient et que le vent se défoulait, l'homme commença à avançer vers elle. Môyaki restait indifférente en le regardant de son regard morbide. Pendant qu'il avançait encore, elle regardait la pluie s'abattre sur lui.

Quand il fut proche de lui, elle le fixa. Lui commença à lui parler. Mais c'était quoi son problème de lui parler, Môyaki n'amait pas parler au gens à part son shinigami et sa soeur, dans le fond elle n'aimait personne, même quand quelqu'un était gentil avec, elle, elle l'envoyait promener. Mais il fallait bien qu'elle lui réponde car, aussi non elle était sur qu'il resterait là, jusqu'à temps qu'elle lui réponde.

Môyaki fronça les sourcils et lui répondit:

- J'suis à l'abri ici...j'ai tu l'air de bronzer ou de lire...j'ai pas vraiment le goût de rigoler ok!

Elle lui avait dit cette phrase sur un ton sec,net et sans émotions

"J'suis à l'abri ici ... j'ai tu l'air de bronzer ou de lire ... j'ai pas vraiment le goût de rigoler ok !"
Répondit sèchement la jeune fille avec une pincée d'irritation. Matsuyama-kun la regarda. Ses yeux clignèrent à plusieurs reprises, trahissant un certain étonnement ... Puis il éclata d'rire.
"Ah ah ah ... Ah ah ! Pardonne moi mais ... rigoler ... Huhu. C'n'est pas ce que tu faisais y'a à peine cinq secondes ?" susurra le garçon. Son sourire s'étira davantage puis il se tordit à nouveau de rire. La situation ne s'y prêtait pas vraiment et le comportement d'Eikichi ne ferait sans doute qu'aggraver l'énervement de la gamine qui lui tenait tête ... Mais c'était trop drôle. Autour d'eux, la pluie transformait le parc en terrain glissant et les éclairs illuminaient le ciel. Parfois, les coups d'tonnerre composaient un air assourdissant et semblaient si proche qu'on s'attendait presque à les voir frapper l'imposante statue qui reposait au centre de Shunbun. La fillette se croyait à l'abri ... mais elle se trompait. Non seulement l'arbre qui la dominait de toute sa hauteur servait de gouttière et, lorsque l'eau ne passait pas entre les feuilles comme dans les trous d'une passoire, elle glissait le long des branches pour atterrir près de la gosse en l'éclaboussant ; mais en plus, l'arbre en question pouvait à tout moment être frappé par la foudre. Le journaliste qu'il était avait vu de nombreux cas dans ce genre ... Tout ça pour dire que la jeune fille se mettait le doigt dans l'oeil question sécurité. Elle devrait rentrer chez elle ou, si elle tenait absolument à rester dehors pour regarder la pluie tomber, dans une voiture.

Lorsqu'Eikichi réussi enfin à calmer son fou rire, il décida de se reprendre en mains. C'est vrai qu'il manquait de tact ... Y'avait de meilleures façons pour aborder une adolescente en crise.
"Tu traînes souvent dans l'coin ? reprit-il en jetant un oeil aux alentours. J'aime cet endroit. Mais quand il pleut des trombes d'eau comme aujourd'hui, ça devient un vrai casse-gueule ... Ou une espèce de ramassis d'sables mouvants. Ca dépend de l'endroit où tu poses les pieds."
Le journaliste appuya ses propos en soulevant une jambe. Ses pompes étaient couvertes de boue ; il en avait jusqu'aux mollets. Bien sûr l'adolescente n'en avait à battre ... elle était trop occupée à l'envoyer paître. Au fond ça se comprenait : Matsuyama venait de rompre son accalmie et sa solitude. Mais lui non plus n'en avait rien à battre. Tout ce qu'il voulait, c'était s'assurer de son état d'santé et la conduire dans un endroit moins dangereux. Peut-être que les problèmes de la japonaise, quels qu'ils soient, ne le concernaient pas ... Peut-être qu'il devrait abandonner, et éviter de se mêler à son histoire... Peut-être qu'il ferait mieux de la laisser là. Mais le côté sur-protecteur et je-me-mêle-de-tout-ce-qui-ne-me-regarde-pas d'Eiki reprenait le dessus. La question ne se posait plus : il resterait ici jusqu'à ce qu'elle parte, que ça lui plaise ou non. Le reporter se frotta machinalement les mains l'une contre l'autre pour se réchauffer, poursuivant sa contemplation du paysage, soupirant parfois un : "Foutue flotte."

Mais la gamine continuait de froncer les sourcils. Matsu-kun sentait braqué sur lui son regard assassin ... Il croisa pendant quelques brèves secondes ses deux yeux noirs et déclara enfin : "Alors hum ... qu'est-ce que tu fais là ? Je me répète mais rester plantée sous un arbre par un temps pareil, c'n'est pas très brillant ... Je suis sûr que tu es suffisamment intelligente pour t'en rendre compte toute seule. Tu pourrais te transformer en guirlande de noël en l'espace d'un coup d'foudre. Et puis regarde-toi, tu es trempée jusqu'aux os. Le jeune homme désigna d'un coup d'tête l'eau qui ruisselait sur ses cheveux. Elle aurait beau les essorer une fois encore, cela ne suffirait pas à les sécher. Je sais que j'te gêne ... ou que je pourri carrément ton petit moment de solitude et de dépression. M'enfin, c'est comme ça : je m'inquiète pour n'importe qui en c'moment ... c'est pathétique hein ?" déclara Eikichi en ricanant. Il secoua la tête de droite à gauche et haussa les épaules comme pour illustrer l'innocence de son geste. Le garçon regarda rapidement le cadran de sa montre et calcula le temps qu'il lui restait avant d'être officiellement reconnu en retard. Se faire engueuler parc'qu'il se souciait un peu trop d'une inconnue ... ce serait un comble pour lui. Surtout lorsque cette inconnue l'envoyait voir ailleurs. Mais Matsuyama, lui, voulait l'aider - ce qui relativisait l'empressement qu'il ressentait une poignée de minutes plus tôt en rejoignant son bureau. Il reporta ses yeux bleus sur le visage glacé de la japonaise et demanda : "J'te paye un café ? Un melon pan ? Une clope ?"

Après qu'il est fini de parler, la jeune Môyaki mit ses mains sur sol qu'on aurait dit un lac et se donner une pousser pour se lever, quand elle fut complètement lever, elle secoua la tête rapidement comme un chien, pour enlever l'eau qui y restait, même si elle savait déjà que sa ne servirait à rien, car déjà elle avait fini de les secoué et déjà il était redevu tremper. Môyaki fixa tout à coup les yeux bleu de l'homme, elle resta comme cela pendant un bon bout de temps, c'est comme si elle s'était perdu dans le bleu de ses yeux. Après cette longue attente elle détourna son regard, s'est comme si juste de le regarder sa la perturbait. Un vent froid commença à souffler dans l'air tempéreux de cette tempête. Elle croisa machinalement ses bras pour réchauffer ses épaules, on comprend qu'elle devait avoir froid, car elle n'avait juste qu'une petite camisole sur le dos.

Elle décida enfin de lui répondre.

- Je suis là, parce que j'aime pas quand il fait beau, donc quand il fait une journée comme celle, moi je vais dehors!

Elle lui avait dit cela sur un ton indiférente, elle avait toujours été comme cela avec les gens depuis sa tout jeune enfance sauf avec sa soeur, faut croire qu'elle n'avait pas changer. Les cheveux noirs de Môyaki était colé sur son visage à cause qu'il était mouillé et sa la dérangait.

Matsu-kun regarda l'adolescente plonger ses mains dans la boue pour lentement se relever. Pfiuuuuuu ! En voilà une qui n'avait pas peur de se salir ou de se mouiller. Même debout, la japonaise était plutôt petite. Elle secoua ses longs cheveux noirs pour en ôter l'eau de pluie, comme un chien-chien à la sortie de sa niche, puis l'observa silencieusement de ses yeux en amandes. Eikichi ne trouva rien à ajouter : il préférait attendre une réponse quelconque avant de se lancer dans un nouveau monologue aux belles et inutiles paroles, qui n'auraient pas plus d'impact sur la demoiselle que sur le mauvais temps. Lorsqu'elle ouvrit la bouche et formula quelques mots maladroits, ce n'était malheureusement pas pour accepter son invitation : "Je suis là, parce que j'aime pas quand il fait beau, donc quand il fait une journée comme celle-la, moi je vais dehors!" déclara-t-elle d'une voix indifférente.




...

Silence.

Eikichi retint un claquement de langue et dévisagea son interlocutrice avec un haussement d'sourcil. C'était quoi, cette réplique ? J'aime pas quand il fait beau - alors moi je vais dehors !
Le journaliste grimaça. QI ? Soixante. Et encore. Même un gamin de douze ans n'parlait pas ainsi. Alors c'était quoi son problème ? Déficience mentale ? Dysthymie ? Prise de drogue ?
"Ah ... Tu aimes la pluie" conclut le garçon, un brin de distance dans la voix. Il glissa une main dans sa poche et fit mine de fouiller dans les abysses son manteau, à la recherche d'un objet (apparemment difficile d'accès). En réalité le reporter ne savait trop que répondre. Cette japonaise était vraiment bizarre ... Une sorte de mélange entre la naïveté, la stupidité d'un gamin de dix ans, et le comportement pessimiste d'une adolescente au bord du suicide. Wé. Bizarre. C'était le mot. Un instant s'écoula puis Matsuyama-kun dégagea un briquet de son manteau. Tiens ! Ce dernier n'avait pas servi depuis un bout d'temps - Suite de gestes brefs puis flamme rougeâtre ; l'engin embrassa une cigarette. Le jeune homme dû s'y reprendre plusieurs fois avant de l'allumer. Il avait beau la protéger du vent et de la pluie de ses deux mains jointes, impossible. Le bout finissait toujours - sans surprise - par s'éteindre. Merde. Tout ça pour une fichue clope. Faichier ... Allume-toi bord*l de m*rd* ! Je m'souviens pourquoi j'fume aussi peu, maintenant. Quelle salop'rie.

"En fait reprit le journaliste lorsque sa cigarette s'alluma une bonne fois pour toutes, En fait, tu n'm'as pas vraiment répondu ... C'est que j'ai trois questions, et seulement une réponse. Il tira une bouffée sur sa cigarette, recracha la fumée puis enchaîna : Une réponse que je qualifierai - de plus - d'à côté d'la plaque. Alors je vais ajouter à cette liste une quatrième question pas trop compliquée : Comment tu t'appelles, miss ? Tu dois bien avoir un nom ?"
Eikichi oscilla légèrement la tête contre son épaule, comme pour se mettre à sa hauteur.
"Moi c'est Eikichi - Eik pour les amis. Et j'dois dire que le beau temps ne me dérange pas plus que ça ... La pluie, c'est déprimant. Tu n'trouves pas ? Et monotone. Le bruit de l'eau se fracassant contre le sol. C'est toujours le même son", susurra le japonais avec douceur. Il aurait pu reprendre sur une note positive dans le genre - les oiseaux ne chantent même pas quand il pleut - mais sa phrase était suffisamment niaise pour éviter d'en rajouter toute une couche. Nouvelle bouffée de cigarette. Le reporter tenta de faire un rond d'fumée avec sa bouche, comme dans les séries B, mais la tentative semblait vouée à l'échec. Le fumeur occasionnel qu'il représentait n'avait pas l'expérience requise pour cet exploit. Il abandonna donc le combat et leva une main vers l'adolescente, contre-attaquant : "T'es sûre que tu n'veux pas d'café ? On peut le prendre sur une terrasse, si tu t'sens l'âme d'un batracien."